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25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 04:57

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Ségolène Royal en Ardèche vendredi 24 juin pour proposer une alternative à l’exploitation des gaz de schiste


Ségolène Royal, Présidente de la Région Poitou-Charentes, se rendra en Ardèche le 24 juin, à l'invitation de Pascal Terrasse, Député et Président du Conseil Général, pour lutter contre l'exploitation des gaz de schiste en France, enjeu écologique et démocratique majeur pour les prochaines années.

Lors d’une réunion publique qui se à 20h30 dans la commune de Saint Sernin, elle exprimera son soutien aux élus locaux et aux collectifs de citoyens qui se mobilisent contre l'exploitation des gaz de schiste. 

L'exploitation des gaz de schiste, avec la technique de la fracturation hydraulique, présente de graves dangers pour l’environnement et la santé : surconsommation d’eau, pollution des nappes phréatiques, pollution des sols, de l’air, destruction des paysages et risques pour la santé humaine et animale. Par ailleurs, si de nouvelles ressources fossiles étaient trouvées et exploitées, cela retarderait d’autant l’indispensable mutation écologique de notre modèle économique, avec les conséquences que l’on sait sur le réchauffement climatique. 

Le combat mené par les Ardéchois et tous les Français qui s’opposent à l’exploitation des gaz de schiste est donc écologique mais également démocratique puisqu’il s’agir de rétablir un équilibre des forces où la voix des citoyens est autant entendue que celle des multinationales et des enjeux financiers.

Le projet de loi proposé par l'UMP en réaction à cette levée de boucliers citoyenne ne va pas assez loin parce qu’il ne définit pas clairement les procédés d'exploration et d'exploitation interdits et qu’il présente le risque de les autoriser à des fins de recherche scientifique. 

Ségolène Royal rappelle qu'il est urgent d’investir et de légiférer pour le développement des énergies propres et renouvelables au lieu de permettre l'exploitation polluante des ressources fossiles. 80% de l’approvisionnement mondial en énergie pourrait  être fourni en 2050 grâce aux énergies renouvelables, selon les experts internationaux du climat, à condition d’orienter clairement les politiques publiques dans ce sens. Partout en France, les citoyens et les collectivités montrent que cette transition est possible.

 

En Poitou-Charentes, le plan énergies renouvelables mis en place par Ségolène Royal permettra par exemple de tripler la production d'énergie renouvelable d'ici 2020. 

Vous trouverez ci joint  une note rédigée il y a quelques mois par Corinne Lepage sur les dangers de l’exploitation des gaz de schiste, ainsi que les éléments de l'intervention de Ségolène Royal à la réunion publique de Saint Sernin le vendredi 24 juin.


Amicalement

       L'équipe de Ségolène Royal

 

 Blog : http://www.leblogdesegoleneroyal.fr

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 07:53
Il Faut changer de chemin ...

1 - Moraliser le capitalisme financier ... C'est mettre des taxes sur les transactions financières ...

 

2 - Financer l'économie réelle ... Pour relancer la production.. Il ne s'agit pas  

 

3- L'Europe se doit de créer de protéger les entreprises en ciblant les produits de nécessité nationale ...

 

C'est scandaleux que le gouvernement refuse d'augmenter le SMIG ...

 

La politique des radars est une imbicilité, les automobilistes en ont marre d'être pénalisés sous prétexte de remplir  les caisses de l'Etat ... Il faut tout remettre à pmat sur le sujet, en négociation avec tous les partenaires ...

 

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19 juin 2011 7 19 /06 /juin /2011 11:27
Mariage homosexuel : un rejet de principe à l’Assemblée

 

 

A l’occasion d’un vote sur une proposition de loi socialiste, l'Assemblée nationale a rejeté par 293 voix contre 222 la possibilité d’ouvrir le mariage à deux personnes du même sexe. L’ensemble de la gauche a voté en faveur du texte, tandis que la majorité des députés UMP-Nouveau Centre se sont prononcé contre.


Le député UMP du Lot-et-Garonne Michel Diefenbacher a expliqué que la majorité était « contre l'homophobie », mais qu’elle ne souhaitait pas « altérer dans l'inconscient collectif l'image et la fonction du mariage, (…) une institution » chargée de « la protection du plus faible, à commencer par la femme ». Le député PS de Paris Patrick Bloche, rapporteur du texte a pour sa part défendu la proposition de loi, censée « avant tout faire tomber une discrimination », puisqu’elle se limitait à « l'homoconjugalité », et n’allait pas jusqu’à « l'homoparentalité ». Il a notamment invité la majorité à « partager la fierté d'avoir fait franchir à la France une nouvelle étape dans l'égalité des droits », mais sans succès.

 

Si l'issue du vote est conforme à ce qui était attendu, depuis que le gouvernement et la majorité s'y étaient clairement opposés, il reste à noter qu’une frange d’élus UMP et Nouveau Centre se sont abstenus ou ont même voté en faveur du projet, ainsi que l’atteste le décompte des votes. On note que les anciens ministres Jean-Louis Borloo et Yves Jego, ou des personnalités telles qu’Axel Poniatowski ou Jean-Christophe Lagarde, ont soutenu la perspective du mariage homosexuel. François Bayrou, Jean Lasalle, Nicole Ameline, Christian Estrosi ou Edwige Antier, parmi d’autres, se sont abstenus.

 

Face à ce rejet timide d’un projet de loi au contenu particulièrement subversif, qui ouvrait la porte à la possibilité d’adoption par les homosexuels, les députés Véronique Besse et Dominique Souchet ont notamment exprimé leur regrets « que sur un texte aussi fondamental pour l'avenir de notre société, la majorité n'ait pas su faire preuve de plus de cohérence. Le soutien de plusieurs élus UMP et centristes à la proposition du PS est un signe très inquiétant pour la famille à l'approche des échéances 2012 », ont-ils déploré.

 

Dans leur communiqué, les deux députés MPF ont argumenté en soulignant qu’« il appartient à l'Etat de protéger et de valoriser par la loi les liens qui constituent le socle de la société. » Or le mariage, « union d'un homme et d'une femme » et « cadre de la filiation, constitue une institution facteur de stabilité sociale et de protection pour les enfants. » Il ne s’agit pas là d’une définition fondée sur des « préceptes religieux », ont-ils rappelé, mais d’une compréhension « inscrite au cœur de notre Code civil depuis plus de deux siècles ».

 

Avec son franc-parler coutumier, le député UMP du Nord Christian Vanneste a de son côté mis en cause les effets de mode et les caprices des lobbies qui distraient l’Assemblée de sa mission politique. « « Je ne vois pas en quoi l'Assemblée nationale doit s'intéresser à une aberration anthropologique. Il n'y a que deux sexes, les hommes et les femmes. Et la société doit assurer sa pérennité par le mariage des hommes et des femmes. Le reste, c'est une question de mode, liée à quelques lobbies qui ont manifestement beaucoup de pouvoir", a-t-il ainsi déclaré. « Ce n'est pas parce que quelques personnes ont des comportements, disons "curieux", que forcément la société doit s'en préoccuper. C'est une affaire privée, qui ne concerne pas l'avenir de la société », a-t-il poursuivi. « C'est du plaisir sexuel, c'est du divertissement, de l'affection. En quoi cela intéresse la société? La société s'intéresse au mariage dans la mesure où il est lié à la procréation dans la majeure partie des cas », a argumenté le député du Nord, pour qui « ce n'est pas la première fois qu'une mode sera à la mode parce que la presse l'aura décidé. »

 

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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 17:11
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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 10:36
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27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 21:13

SEGOLENE ROYAL A FAIT DE L' EDUCATION UNE PRIORITE REGIONALE ET OBTENU QUE L' ECOLE SOIT, DANS LE PROJET SOCIALISTE UNE PRIORITE NATIONALE ALORS QUE DE NOMBREUSES ECOLES SONT OCCUPEES ET MOBILISEES CONTREE LA POLITIQUE DE DEMOLITION  MISE EN PLACE PAR SARKOZY ET CARACTERISEE EN PARTICULIER PAR DES BAISSES D' EFFECTIFS ENSEIGNANT RENDANT IMPOSSIBLE UN FONCTIONNEMENT NORMAL DES ECOLES, SEGOLENE ROYAL VA SUR LE TERRAIN ET PREND LA DEFENSE DES ECOLES . ELLE S' EST ENGAGEE, SI ELLE EST PRESIDENTE DE LA REPUBLIQUE A ERRADIQUER LA VIOLENCE A L' ECOLE. 

Je suis à Laval avec Guillaume Garot, le député de la circonscription. Nous nous rendons avec les parents, auprès des écoles occupées. Après une table ronde de travail, une réunion publique me permet de donner les grands axes de mon projet présidentiel, à partir des valeurs et constats suivants :


1) L'Ecole en danger, c'est la République en danger

Pas d’égalité républicaine sans école dispensant à chaque enfant le bagage de savoirs, de savoir-faire et de savoir être nécessaire à chaque époque.

Quand la République manque à sa promesse scolaire, c’est tout l’édifice qui vacille à perte de confiance dans les institutions, dans les adultes (ceux d’avant n’assument pas leur responsabilité à l’égard de ceux d’après), dans la valeur de l’effort et du mérite, dans l’avenir (la déception ou la défiance scolaire nourrit le pessimisme des jeunes et des parents pour leurs enfants)

C’est vrai dans tous les pays mais en France beaucoup plus qu’ailleurs car l’école de la République est un fondement de la nation (de l’identité nationale bien comprise).


2) Le premier gisement de croissance d’un pays, c’est son école.

La dépense éducative n’est pas un surcoût à éradiquer par tous les moyens mais le premier des investissements productifs. Cette dépense doit être rentable mais sa rentabilité, c’est la formation effective des générations appelées à prendre le relais et à redresser la France.

Ce n’est pas l’éducation nationale qui coûte cher à la France, c’est l’échec scolaire et son aggravation par les politiques destructrices et à courte vue.

De nombreux travaux d’économistes le montrent : des politiques scolaires socialement élitistes inhibent la croissance et sacrifient des chances de développement. C’est en développant son enseignement primaire et secondaire que la France a, dans les 30 Glorieuses, rattrapé son retard de productivité sur les Etats-Unis.


3) Je mettrai fin à la paupérisation programmée de l'école et nous remonterons la pente.

Optimiser la dépense éducative, ce n’est pas la sabrer aveuglément ! Former les enseignants, ce n’est pas un luxe (enseigner serait le seul métier qui ne s’apprendrait que sur le tas ?), c’est une nécessité.

On ne restaure pas l’autorité des maîtres en affichant l’obsession d’en réduire le nombre, en précarisant la profession à coups de vacataires mal payés. On ne lutte pas efficacementcontre les incivilités et les violences scolaires en rendant de plus en plus précoce le tri sélectif d’une école de plus en plus élitiste, en diminuant les taux d’encadrement et la présence adulte dans les établissements.


4) Aucune fatalité : d’autres pays comparables font mieux que nous sur le double plan de la réussite scolaire globale (totalité d’une classe d’âge) et de l’atténuation de l’impact de l’origine sociale sur les résultats scolaires. Pas seulement la petite Finlande mais aussi le Canada ou la Corée du Sud.

L’erreur majeure de l’éducation en France (pointée par toutes les comparaisons internationales, la Cour des Comptes, l’Institut Montaigne, etc.) = dissocier la réussite d’une élite scolaire et celle du plus grand nombre.

Résultat?

Une élite certes performante mais plus étroite qu’ailleurs (et une moindre mobilité sociale) et 15% à 20% d’une classe d’âge en grande difficulté scolaire puis professionnelle. Un facteur d’appauvrissement collectif. Un gâchis qui affaiblit le pays dans la compétition mondiale. Un élitisme contre-productif et fauteur de violences (quand la règle est vécue comme faussée et l’échec comme assuré, il ne reste souvent que la transgression pour sauver la face).


5) Les jeunes ne sont pas dupes du message anti-éducatif du pouvoir actuel

Comme leurs parents et comme leurs enseignants, ils perçoivent la gravité de l’entreprise de destruction en cours.

Ils ne sont pas dupes des mensonges sur l’égalité des chances et la fausse lutte contre l’échec scolaire, qui accentuent à leurs yeux la disqualification de la parole politique.

Ils décodent avec lucidité le double langage et les actes de ceux qu’ils appellent des « double face ».


6) Il n’y a pas 2 jeunesses, l’une qui serait vouée à la réussite et l’autre qui serait condamnée à l’échec

Il n’y a qu’une jeunesse de France, quelle que soit l’origine ou la profession de ses parents, l’endroit où elle habite, la couleur de sa peau ou les ressources de sa famille, la diversité de ses parcours de formation.

A cette jeunesse, l’école de la République doit les moyens de réussir ses études et la France des raisons de le vouloir. C’est à ces conditions que la société peut être exigeante pour ses enfants et donner à chacun le goût de se dépasser.

Les armes du savoir ne sont pas seulement nécessaires pour trouver un emploi ou le créer (rôle de la qualification mais aussi de la confiance en soi et de la capacité d’initiative, domaines dans lesquels les jeunes Français ne caracolent pas en tête alors que, pourtant, ils débordent d’énergie, d’idées, de projets): elles sont aussi nécessaires pour comprendre le monde, s’y inscrire et agir sur lui = citoyenneté active.

 

Ségolène Royal

SEGOLENE ROYAL CONTINUE A TRACER SON CHEMIN. ELLE CONTINUE A FAIRE DES PROPOSITIONS CONCRETES QUI REPONDENT AUX BESOINS DES FRANCAIS ET A DESSINER LES CONTOURS DE LA REPUBLIQUE CITOYENNE QUE NOUS APPELONS DE NON VOEUX.

AUX PRIMAIRES JE VOTE DES LE PREMIER TOUT SEGOLENE ROYAL. ET VOUS?

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14 mai 2011 6 14 /05 /mai /2011 07:03

 

 

 

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EN 2012 C'EST LE PEUPLE QUI REPRENDRA SON DESTIN EN MAIN, PAS LES SONDEURS, NI LES JOURNALEUX QUI ESSAIENT TOUJOURS DE FAIRE LA PUBLICITE DES PERDANTS ...


EN 2012, LES FRANCAIS CHOISIRONT CELLE OU CELUI QUI SE RAPPROCHE AU PLUS PRES DE LEUR VIE, FAMILIALE ET SOCIALE ...


Terra Nova se fait souvent l'instigateur des idées politiques aux conseillers du pouvoir y compris a l'UMP, mais surtout à tous ceux personnalités de tout bord qui font partis du Club du Siècle ... 

 

Ainsi en essayant de guider le PS pour sa campagne présidentielle 2012, vers une politique en faveur des classes moyennes il démontre ici, qu'il est très loin du désastre social, dans lequel la politique de Sarkozy a plongé la France  en faillite, les inégalités entre les classes se sont terriblement creusées, il n'existe plus maintenant que deux classes : Les Riches et les pauvres ... Les classes moyennes en plus grand nombre aujourd'hui sont à l'égal des classes populaires, toutes se rejoignent.


Les cadres supérieurs sont devenus des cadres moyens, les cadres moyens sont maintenant des Smicars, les Smicars sont soit des chômeurs, soit ils occuppent un emploi précaire, de toutes ces classes sociales, la majorité a du mal à se loger à se nourrir. dans ces différentes classes et sous classes sociales, les salariés sont des précaires, de plus en plus de travailleurs sont devenus SDF... Dans un pays développé comme la France, le travailler plus pour gagner moins  est devenu la rigueur de l'échec cuisant de l'incompétant Sarkozy.

 

Voici ce qu'a fait de la France Sarkozy et les gouvernements UMP qui l'ont soutenu.


La politique de Sarkozy nous a conduite dans ce climat d'avant guerre des années trente trois, trente cinq, ou tout se désagrégeait dans notre société, ou les citoyens perdaient tous leurs repères sociaux culturels et humains, ou plus personne ne croient plus  aux gouvernants et élus  politiques ...

 

La crise de 1929, c'est terminée par la seconde guerre mondiale, lorsque l'on est assez âgée, on se souvient de tout cela, le monde renouvelle les mêmes erreurs, subiront nous les mêmes attrocités ? C'est le peuple, les peuples seuls qui doivent se révolter et prendre leur destin en mains et se battre pour le conquérir.

 

C'est cela que Ségolène Royal surnomme : " La Force Citoyenne"...

 

Seules les catégories sociales des plus riches se sont emparées des classes moyennes et de celles populaires, pour en faire des esclaves à leurs  bottes, qui seraient prêts à s'agenouiller devant eux gratuitement pour leur manger dans leurs mains ... L'Espérent ils vraiment ?

Ne voient-ils pas le peuple, les peuples qui grondent ?

 

De ses classes là sortira la révolte si personne ne vient changer cette politique perverse de l'ultra libéralisme financier, qui malgré la crise a continué de prospérer, nous rapproche d'une autre crise plus grave que celle-ci qui est loin d'être achevée.


C'est le résultat de cette politique ultra libérale financière, dont la finance ne sert plus jamais l'économie nationale, mais la finance ne sert que la finnance, cela ne pourra durer éternellement ... on en profite au passage pour détruire tout ce qui faisait le patrimoine d'une nation : Nos services publics, services publics, nos solidarités nationales, que l'on brade  à l'économie de Marché, détruisant les liens qui unissaient les citoyens à la nation, à la République... 


La politique de Sarkozy est une mascarade de destruction massive de notre société, et même en tant que président du G20 (G.vain) cette année, il a institué dans l'Europe ce pacte anti social, ou tous nos acquis sociaux devront disparaître au profit des société financières privées, DSK qui fut son ami de longue date, a lui fait de même au niveau du FMI tuant ainsi la Grêce, la rendant à l'Etat de nation moribonde, qui ne pourra pas s'en sortir surtout avec le plan de rigueur et d'austérité que le directeur du FMI l'Europe lui ont infligés.


 

Il en sera de même pour le Portugal, l'Irlande qui n'acceptent rien de ces propositions du FMI. Il est grand temps, que les nations Européennes s'organisent et reprennent seules en mains leurs difficultés économiques, leur destin, à leur manière, avec leurs spécificités particulières, leurs produits nationaux, leurs solidarités nationales, elles se doivent de s'organiser, de se solidariser à plusieurs pays voisins, lorsqu'elles le peuvent pour sortir de cette ornière dans le quel cette politique libérale financière les a conduite.


 

Au début de la crise en 2008, tous les pays Européens et au delà se promettaient de réguler la finance, de rétablir une vie sociale digne de développement, les salaires des patrons devaient retrouver une modération, les traeder, ne devaient plus bénéficier de primes abusives exorbitantes, tirant sur les salaires des banques, sur les prêts aux entreprises, aux particuliers etc... Il n'est rien advenu de tout cela, une fois de plus les bonimenteurs Européens, Sarkozy en premier en tant que président de l'Europe, ont poursuivis la même politique de destruction massive de notre société.

 

Les Paradis fiscaux continus de fleurir plus que jamais, les actionnaires bouffent les salaires des PME PMI, pour le plus grand plaisir de notre président, de cette Europe libérale qui ne cesse d'être contraignante vis à vis des agriculteurs des pêcheurs, des PME PMI, seules les entreprises du CAC 40 tirent leurs épingles du jeu.

Ces agriculteurs pour qu'ils finissent un jour a laisser leurs terres pour une boucher de pain à des grands producteurs qui s'unissent déjà en augmentant les prix des matières premières à suicider nos exploitants agricoles...


Dans son pacte  "D'une soit disant Stabilité Economique" Sarkozy en tant que ministre du G 20(Vain) vient d'assommer à l'Europe un coup fatal ... Faire entrer dans la commission Européenne, l'Economie sociale : Santé, Retraite, emploi, chômage, dans l'Economie du marché, c'est à dire finir par confier toute nos solidarités nationales, sociales, pour dans quelques temps lesoffrir à des sociétés privées d'assurances, c'est à dire au service des banques qui en possède déjà le monopole ... etc ...


Sur ce pacte de stablité économique, (qui n'aura rien de stable d'ici quelques temps) bien au contraire, une fois de plus la gauche n'a pas levé le petit doigt. 


En 2012, en France le peuple se devra de reprendre en mains son destin, les sondeurs les journaliste, ne pourront pas jouer le même tour qu'en 2007.


C'est avec Ségolène Royal que nous avons le plus de chance  de transformer en société Humainen notre Nation. Elle demeure parmi  le très grand nombre de français, le seul Espoir pour la France de demain. Comme en 1981, c'est d'elle que naîtra une autre Maison France

 

Depuis quatre ans à travers la "Démocratie Participative" elle est la plus proche des problèmes des citoyens, ses UPP, ses meeting font salles combles partout ou elle passe.

 

Sa Notoriété ne faibli pas, cette femme debot lucide, n'est plus l'inconnue de 2007, tous ceux qu'elle a rencontré depuis quatre ans sont prêts à la suivre très loin au delà de 2012...

Dire à Terra Nova, que toutes les classes de la société, sont devenues en majorité des classes moyennes de ce fait elles sont devenues ensemble toutes populaires. c'est à nous qui sommes des militants actifs d'aller informer tout ceux qui n'ont pas le droit à la parole, qui souffrent de ce mal social.

Nous militants nous allons nous employer pendant les mois à venir, à les visiter, à expliquer au peuple souverain pour qui ils doivent voter, pour sortir de cet abÎme dans lequel Sarkozy,  sa politique libérale nous a plongé. 

 

Il est tant de revenir à l'Humanisme, au raisonnable d'une politique faite pour toutes les couches sociales de notre société, ou les riches comme les moins aisés doivent avoir un revenu de vie toute leur existence, à travers un travail, avec un salaire décent... 

 

Il est temps de refaire le chemin à l'envers, pour éviter ce qui se profile dangereusement "Une révolution violente ou  un troisième conflit mondial.

 

La France a besoin de retrouver une Pix sociale, une Sérénité, il est temps que notre Nation donne sa confiance à cette femme debout Ségolène Royal...

 

Car avec elle nous savons qu'une autre politique est possible, une autre gouvernance aussi car c'est un changement radical de notre modèle économique et social qui doit être transformé.  Avec une autre fiscalisation revue et corrigée, pour plus de justice envers tous les citoyens.

 

Les riches comme les moins riches devront suivant leurs revenus partager par l'impôt, la charge de l'Etat. Surtout que Sarkozy vient de supprimer l'ISF, qu'il faudra bien réinstaurer le financement par une autre fiscalité étendue. IL sera normal que les plus aisés payent plus d'impôts que les classes moyennes...


L'Innovation de la gouvernance politique est au coeur du projet de Ségolène Royal...


Elle a de plus cette notoriété, de ne pas être une personne attachée à un appareil, ni à une puissance de l'argent. Elle reste donc la plus neutre de tous, capable de conduire le peuple à la victoire. 


C'est le plus grand Espoir que beaucoup souhaitent lorsqu'elle travers la France de Villes en villages, elle n'est plus l'inconnue du peuple, qu'elle était en 2006.


Elle est au contraire pour le peuple près du peuple. Elle aime la france et les français, elle veut les rendre heureux...

 

Ce n'est pas le cas de tous les gouvernants et candidats potentiels à la présidentielle 2012, qui pensent surtout à leurs ambitions personnelles, et à conserver leurs privilèges...

Les problèmes des citoyens ils s'en moquent totalement.

 

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4 mai 2011 3 04 /05 /mai /2011 18:53

SUR LCI CE MARDI SEGOLLENE ROYAL APPELLE LE PS A PLUS DE DIGNITE, DE RESPECT, ENVERS LES FRANCAIS QUI ATTENDENT PLUS DE RESPONSABILITE, PLUS DE PROFONDEUR DANS LE DEBAT POLITIQUE, PLUTÖT QUE CETTE COURSE AUX CANDIDATURES, OU AUX DESISTEMENTS DES CANDIDAT POUR LAISSER LA PLACE AU GRAND ABSENT DE DSK, QUI EST LUI SI LOIN DES PREOCCUPPATIONS DES FRANCAIS, QU'IL A D'AILLEURS ABANDONNE EN 2007 AU PROFIT DE SON AMBITION PERSONNELLE, PENDANT QUE L'ANCIENNE CANDIDATE SOCIALISTE, N'A CESSE DE CONTINUER LE COMBAT, D'ÊTRE PERPETUELLEMENT SUR LE TERRAIN PRES DES CITOYENS, A ESSAYER DE LES COMPRENDRE, POUR BATIR DEMAIN UNE AUTRE SOCIETE PLUS HUMANISTE, PLUS JUSTE, OU CHACUN TROUVERA SA PLACE SUIVANT SON RANG SOCIAL DANS LA VIE...

 

SEGOLENE ROYAL, DEPUIS QUATRE ANS CONDUIT UN TRAVAIL DE SAPE SANS RELÂCHE, A TRAVERS LA DEMOCRATIE PARTICIPATIVE, DES uNIVERSITES PARTICIPATIVES, ELLE A REUNI DES MILLIONS DE PERSONNES, ELLE REMPLIT A CHAQUE FOIS LES SALLES, IMPORTE SOIENT LES REGIONS QU'ELLE VISITE ... POURQUOI LAISSERAIT_ELLE SA PLACE A DSK FANTÔME DE NOTRE REPUBLIQUE FRANCAISE DEPUIS QUATRE ANS ? GRAND ABSENT DE FRANCE DE LA GAUCHE CAVIAR, UN UMPS CAPITALISTE QUI N'AURA A OFFRIR AUX FRANCAIS QUE RIGUEUR ET AUSTERITE COMME EN GRECE OU EN IRLANDE...

 

DSK N'INTERESSE QUE LES JOURNALISTES, LES SONDEURS A LA BOTTE DU POUVOIR, CEUX QUI MANIPULENT ODIEUSEMENT LES FRANCAIS, CEUX LA, CE MOQUENT COMPLETEMENT ENORMES DIFFICULTES DES FRANCAIS, DE SE QU'ILS SUBISSENT AVEC LA POLITIQUE DE SARKOZY, QUE DSK A PARTICIPE LARGEMENT A METTRE A LA TETE DE LA FRANCE, FAISANT AINSI ECHOUER TOUTES LES GAUCHES EN 2007... LES FRANCAIS N'ONT PAS OUBLIER CELA , ILS EN SUBISSENT LES CONSEQUENCES TOUS LES JOURS, POUR CETTE RAISON ILS NE VEULENT SURTOUT PAS DE DSK, CET ULTRA LIBERAL CAPITALISTE DE DROITE, QUI N'A DE SOCIALISTE QUE SA CARTE AU PS. LES CITOYENS LE DISENT ILS NE VEULENT PLUS DU TOUT DE CETTE VIEILLE POLITIQUE DU PS, AVEC CES VIEUX ELEPHANTS QUI NE SONT PRESENTS PRES DES FRANCAIS QU'AU MOMENT DE LA CAMPAGNE PRESIDENTIELLE, FONT UN PROJET SEULEMENT POUR PROTEGER LEURS PRIVILEGES ... ILS SAVENT D'AUTRE PART CES CITOYENS, QUE NOTRE MODELE SOCIAL D'APRES GUERRE EST EN PHASE TERMINALE, QU'IL FAUT EN CHANGER COMPLETEMENT, POUR CELA ILS NE FONT PAS CONFIANCE AU PS, ENCORE MOINS A CE PROGRAMME QUI NE CHANGE RIEN SUR LE FOND DE NOS CHARGES SOCIALES, DEVENUES SOURCE DE CORRUPTION, PUISQUE ON REDONNE AUX PATRONS LE MONTANT DE NOS COTISATIONS, VIDANT AINSI NOS CAISSES DE SOLIDARITES, CREANT DES DEFICITS INTERMINABLES INSOLVABLES, PLUS UNE DETTE DE PLUS DE 244 MILLIARDS D'EUROS. iL FAUT EN FINIR AVEC CE SYSTEME SOCIAL, EN CREANT UN NOUVEAU MODELE ECONOMIQUE ET SOCIAL, PLUS APPROPRIE A NOTRE TEMPS, DIGNE DU XXIe SIECLE, SEULE FACON DE REFAIRE PARTIR TOUTE   L'ECONOMIE, D'AUGMENTER LES SALAIRES ET RETRAITE, D'ANEANTIR  ENFIN LE CHÔMAGE.

SEGOLENE ROYAL FUT CE MATIN SUR LCI EXEMPLAIRE EN VOICI LA VIDEO :

 

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22 avril 2011 5 22 /04 /avril /2011 09:37

 


Photo Razak[1]outes les études d'opinion le montrent, les Français arrivent dans le peloton de queue des pays développés concernant leur confiance dans l'avenir collectif de leur pays. Cet état constitue en lui même un handicap dans le contexte de la mondialisation. En prélude à la campagne des primaires qui s'annonce nous allons tenter d'examiner les critères qui permettront de sélectionner le ou la candidat(e) qui sera le plus capable de redonner aux Français cette capacité d'appréhender l'avenir avec un minimum d'enthousiasme.


 

 Premier élément du manque de confiance, le gouvernement. Il est à la tête du pays et de ce fait, il doit montrer l'exemple. Hors dés le lendemain de sa nomination, Sarkozy en allant faire sa retraite méditative sur le yacht de son ami Bolloré, affichait sa proximité vis à vis du monde de l'argent. Dès lors tout était permis. Le bouclier fiscal et les conflits d'intérêts qui viennent alimenter chaque jour les médias sont venus pourrir l' atmosphère en montrant que les effets de la crise ne sont pas équitablement partagés par toutes les classes de la société et creusent le divorce entre le monde politique et ceux qu'il protège vis avis des autres citoyens. Il est clair que l'équipe dirigeante qui prendra les rennes en 2012 devra rompre avec ces pratiques. Et si, comme nous l'espérons, cette équipe sera une équipe enmenée par le PS, celle ci doit montrer l'exemple en balayant dés à présent devant sa porte (Cf l'affaire des frères Guérini à Marseille).

 


Un des gages de sa probité passe par l'adoption des recommandations de la commission Sauvé, formée par le gouvernement actuel et dont il y a fort à parier que les travaux resteront dans les tiroirs jusqu'à la prochaine mandature!

 


Un autre gage est celui de l'engagement du non cumul des mandats qui est la source de conflits d'intérêts et la cause du manque de proximité des politiques vis à vis des français. Et l'on peut regretter qu'à part de rares exemples, seul(e)s certain(e)s élu(e)s s'appliquent déjà à eux (elles) mêmes cette règle adoptées par le PS à de multiples reprises.

 


La confiance en la juste distance vis à vis des milieux financiers est une condition nécessaire. Elle n'est pas suffisante pour autant si l'on en juge par le gouvernement Jospin dont la probité n'a jamais été mise en cause. En effet, on sait comment celui ci perdit une large partie de son crédit en avouant son impuissance face aux licenciements: «il ne faut pas tout attendre de l'état» déclarait il à propos de l'annonce de 7500 licenciements par MICHELIN en 1999, ajoutant« je ne crois pas qu'on puisse administrer désormais l'économie. Ce n'est pas par la loi, les textes, qu'on régule l'économie» Sarkozy fit un moment illusion à son début de mandat en semblant prendre à bras le corps les problèmes les uns après les autres. Mais son dynamisme se transforma rapidement en une vaine agitation qui éloigna encore plus les Français de la politique. Et nous ne nous étendrons pas içi sur les promesses non tenues du candidat Sarkozy («travaillez plus pour gagner plus!...») qui n'incitent pas au respect des politiques et auxquelles il convient d'opposer la politique par la preuve.

 


Autre condition : la maîtrise des sciences et des techniques. Les politiques n'aiment pas aborder ce sujet mais il leur faut bien admettre que les sciences et les techniques façonnent avec les finances notre univers de façon prépondérante. Et plutôt que de courir après, mieux vaut les accompagner. C'est pourquoi nous accorderons une place essentielle au rôle qui sera attribué à l'expertise scientifique et à la démocratisation du processus d'élaboration et de décision des politiques scientifiques et technologiques. La catastrophe de la centrale de Fukushima va marquer considérablement les esprits et porter un nouveau coup à la confiance aveugle sur les effets salutaires du progrès technique. Il en sera de même sur les nanotechnologies si l'on n'y prend garde.

 


 

Quelles conditions pour pour redonner aux Français le goût et la confiance envers la politique ?

 


 

Dans leur livre, «La société de défiance» Yann Algan et Pierre Cahuc font l'analyse suivante. «La France est engagée dans un cercle vicieux dont les coûts économiques et sociaux sont considérables. Depuis plus de vingt ans, des enquêtes menées dans tous les pays développés révèlent qu'ici plus qu'ailleurs, on se méfie de ses concitoyens, des pouvoirs publics et du marché. Cette défiance allant de pair avec un incivisme plus fréquent... Or la défiance et l'incivisme, loin d'être des traits culturels immuables, sont alimentés par le corporatisme et l'étatisme du modèle social français. En retour, le manque de confiance des Français entrave leurs capacités de coopération ce qui conduit l'Etat à tout réglementer et à vider de son contenu.» Nous donnerons deux exemples pour illustrer ce constat.

 



Chacun a en mémoire la façon avec laquelle le gouvernement à mené le débat sur la retraite qui aboutit à la loi votée dans la hâte le 9 novembre 2010. Alors que tout le monde savait que la question de la retraite allait être mise tôt ou tard à l'ordre du jour, il n'est venu à l'idée d'aucun gouvernement de prendre les mesures pour contraindre les entreprises grandes et petites à améliorer les conditions de travail de façon telle que chaque travailleur arrive au terme de sa carrière dans les meilleures conditions physiques possibles. "un homme cadre de 35 ans peut espérer vivre encore quarante-sept ans, dont trente-quatre, indemnes de toute incapacité, et un ouvrier, quarante et un ans, dont vingt-quatre sans incapacité". Les travaux qui nécessitent un effort physique intense, les travaux en horaires décalés et ceux nécessitant une exposition à des substances toxiques demandent une compensation. Hormis ces cas difficilement éliminables, il eut été pertinent depuis longtemps de diminuer la pénibilité du travail en incitant financièrement les entreprises à ouvrir des négociations au sein des CHSCT dont les pouvoirs auraient été élargis et grâce à la médecine du travail dont la mission aurait été redéfinie. Faute de quoi le gouvernement est obligé de définir par la loi «une nouvelle possibilité de retraite anticipée au titre de la compensation de la pénibilité, dans des conditions (notamment celles relatives au taux d’incapacité) qui seront précisées par décret». Encore une occasion ratée de diminuer la souffrance humaine, les charges de l'état (et notamment celles de la sécurité sociale) et qui auraient pu aller de pair avec l'émergence d'un modèle social basé sur la confiance mutuelle.

 


Olivier Galland est sociologue, directeur de recherche au CNRS, au Groupe d’études des méthodes de l’analyse sociologique (Gemas) de l’université Paris-IV. Il a publié Les jeunes Français ont-ils raison d’avoir peur ? chez Armand Colin. Il décrit que 60 % des jeunes Danois affichent une bonne confiance en leur avenir contre 20 % chez les Français. La jeunesse hexagonale se caractérise par un profond pessimisme sur son avenir personnel et celui de la société en général. Dans la plupart des pays nordiques, il existe une culture de la confiance grâce aux méthodes scolaires qui ne sont fondées ni sur la compétition, ni sur la sélection ou les redoublements… Les rapports élèves-professeurs sont beaucoup plus coopératifs et égalitaires qu’en France. Les jeunes n’ont pas le sentiment que tout se joue à l’école et tentent ensuite un certain nombre d’expériences pour trouver leur voie, en les vivant comme une période d’enrichissement personnel et non d’instabilité destructrice. Il serait très utile que la France prenne conscience que son système éducatif fonctionne comme une machine à casser les destins. La façon dont est conçue la formation des jeunes en France est un révélateur de la façon dont une société considère sa jeunesse …

 


Donc on voit bien à travers ces deux exemples qu'il convient d'abandonner l'état d'esprit qui procède d'une présence dominatrice de l'Etat. Il convient de lui substituer un modèle plus décentralisé, plus participatif et donc plus responsabilisant. C'est une véritable révolution que nous appelons de nos voeux et qui sera de nature, nous semble t il à renouer à terme avec la confiance. Nous ne prétendons pas dans ces quelques lignes avoir fait le tour des questions auxquelles le (la) futur(e) président(e) de la république devra répondre avec son gouvernement. Notre objet est seulement d'inviter chaque électeur de gauche à examiner le programme et les réalisations des candidat(e)s aux primaires à l'aune de chacun des critères défini dans le présent essai pour déterminer celui ou celle qui sera le (la) plus capable de redonner aux Français la confiance en l'avenir.

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 04:12

 

Ségolène Royal était l'invitée de Elysée 2012 sur I Télé

 


Ségolène Royal faisait son « retour cathodique » sur i>TELE hier, comme l’affichait la chaîne. Elle était l’invitée de l’émission Elysée 2012 à 21h15, animée par Léa Salamé et Michel Dumoret.Très en forme, mordante, elle a rappelé certaines réalités aux deux animateurs, parfois un peu trop éloignés des préoccupations des Français, notamment quand ils on diffusé un petit clip avec les candidats et candidats potentiels à la candidature du PS, sur fond de petites phrases et de« On ira tous au paradis » de Michel Polnareff : « qu’une fois de plus la politique est un peu tournée en dérision »« d’un côté on voit effectivement cette mise en scène un peu légère, et de l’autre, on voit la souffrance des gens, on voit tout ce qui ne va pas, on voit l’exaspération, on voit la colère, on voit des gens qui restent sur le carreau »

Cependant, de nombreux thèmes de fond on pu être abordés, ainsi que certains thèmes d’actualité ou parmi les idées et valeurs de la candidate aux primaires. Dans la première moitié de l’émission retranscrite ici, ont notamment été abordés les thèmes suivants :-Ségolène Royal n’a pas renoncé – « Certainement pas ! » – et a expliqué son silence :« lorsqu’on se prépare à une campagne présidentielle, je pense qu’il faut maîtriser son temps, son tempo »,

-commentaire sur une petite phrase de Nicolas Sarkozy, et proposition de Ségolène Royal : un décret pour bloquer la hausse de l’essence,

-la candidature de Nicolas Hulot à la présidentielle de 2012, « une candidature intéressante »,

-la social-écologie et la Région Poitou-Charentes,

-la politique tournée en dérision, avec « une mise en scène un peu légère » d'un côté, « la souffrance des gens » de l'autre,

-et la primaire socialiste, « un formidable moment démocratique ».

Un terme nouveau à retenir dans le vocabulaire de Ségolène Royal : la densification de la vie politique.

Le premier thème de la seconde partie portera sur le programme/ le projet du Parti socialiste.

Pour conclure la première partie, Ségolène Royal a eu ces mots très forts sur les primaires organisées par le Parti socialiste :

« Je pense que s’il y a déjà 1 million d’électeurs qui se déplacent, ce sera déjà un très beau succès, mais le chiffre que vous évoquez [30% des Français, NdlR] permettra beaucoup plus. 1 million de Français, 1 million de citoyen, je crois que ce serait déjà un moment démocratique extrêmement fort.

Et ça veut dire quoi ? Ça veut dire que les Français aussi ont le sentiment aujourd’hui de n’être associés à rien. Alors quand une organisation politique, la première force d’opposition, leur propose de venir choisir leur avenir à travers une personnalité politique, je crois que ça les intéresse. C’est la soif de démocratie, c’est très encourageant.              

Léa Salamé : elle a choisi i>TELE pour faire sa rentrée médias, Ségolène Royal est notre invitée. Bonsoir, merci d’être avec nous ce soir dans Elysée 2012, bonsoir à Michel Dumoret.

Michel Dumoret : bonsoir Léa Salamé, bonsoir à vous Ségolène Royal.

Ségolène Royal : bonsoir.

Ségolène Royal n’a pas renoncé

Michel Dumoret : on vous avait presque portée disparue, en tout cas disparue des écrans de télé, des ondes radio, un silence qui parfois était interprété comme un renoncement de votre part. Est-ce que vous pouvez nous dire, ce soir, si vous avez renoncé ?

Ségolène Royal : certainement pas ! Et d’ailleurs si j’ai fait ce choix en effet de prendre un peu de distance par rapport à la pression médiatique, c’est au moins pour deux raisons. La première, c’est que je me rends compte dans ce tour de France que j’ai entamé, y compris pendant la campagne des élections cantonales, qu’il y a un fossé de plus en plus grand, vous le sentez d’ailleurs sans doute vous-même aussi, entre l’image caricaturale qui est donnée de la politique, notamment dans les conflits de personnes, dans les petites phrases y compris, pardon de le dire, mais dans les émissions humoristiques, je ne vais pas me faire que des amis…

Léa Salamé : surtout qu’on a un extrait du zapping

 

A12

 

Ségolène Royal : … oui… qui dévoie ou qui détruisent la politique, c’est comme cela. C’est comme ça, il faut en prendre acte, mais en même temps il ne faut pas se laisser ballotter par ce système médiatique qui dévore, qui jette aussi vite qu’il a encensé, et lorsqu’on se prépare à une campagne présidentielle, je pense qu’il faut maîtriser son temps, son tempo, il faut avoir la capacité de réfléchir, à l’écoute des Français, sur les raisons pour lesquelles on va s’engager, pour que la parole qui sera prise à ce moment-là puisse être claire sur les raisons pour lesquelles on s’engage, puisse être dense, et surtout puisse permettre de changer d’époque dans le domaine de l’action politique.

Pourquoi changer d’époque ? Parce que je crois, et on le sait, on le voit, on le sent, on me le dit tous les jours, les Français sont fatigués par les effets d’annonce, ils sont angoissés par le creusement des inégalités, insupportables, ils sentent que l’insécurité est généralisée, et les catégories populaires et les catégories moyennes disent très clairement, et ont le sentiment, et d’ailleurs c’est une réalité, que la mondialisation se fait sur leur dos. Et moi je pense que la politique a encore une marge de manœuvre, et c’est la raison pour laquelle je prends des moments de réflexion et de densification de la parole politique.

Léa Salamé : ce que vous demandais également Michel, c’est : rassurez nous, vous êtes toujours candidate pour les primaires ? Vous n’avez pas changé d’avis pendant cette période de réflexion ?

Ségolène Royal : écoutez, moi je n’abandonne jamais les combats dans lesquels je m’engage, je n’abandonne jamais. Je suis persévérante. Pourquoi ? Parce que je m’engage au nom d’une vérité, au nom de convictions, au nom d’un certain nombre de valeurs et non de solutions que les Français attendent.

Une petite phrase de Nicolas Sarkozy …

Léa Salamé : alors Nicolas Sarkozy a invité les députés de la majorité aujourd’hui à déjeuner pour les rasséréner, pour dédramatiser les mauvais sondages, et il leur a dit une phrase, qui a été sortie dans la presse, on va la voir, elle est écrite : « Moi, la situation, je la sens bien pour 2012. ». Est-ce que vous aussi, Ségolène Royal, vous la sentez bien, la situation pour 2012 ?

 

A13

 

Ségolène Royal : je ne crois pas que la politique puisse se réduire, une fois de plus, à ce genre de petite phrase. Vous savez, le rendez-vous de l’élection présidentielle, c’est le rendez-vous majeur de la démocratie et de la République française.

Michel Dumoret : vous la qualifiez comment cette phrase, d’ailleurs, du chef de l’Etat ?

Ségolène Royal : oh, je crois qu’elle est un peu anecdotique. J’aurais bien voulu qu’il se… je l’aurais volontiers invité hier soir avec moi sur le terrain, à Nanterre, où je rencontrais, sans médias d’ailleurs…

Michel Dumoret : et sans caméra, absolument.

Ségolène Royal : sans caméra, une association qui aide les élèves à la réussite scolaire, donc qui est en partenariat avec l’école, et qui s’appelle l’association Zy’Va, et qui regroupe une cinquantaine de bénévoles, enseignants, anciens chefs d’entreprise, cadres, enseignants à la retraite, qui prennent les enfants à la sortie de l’école, et qui…

Michel Dumoret, lui coupant la parole : pourquoi vous l’auriez invité avec vous ?

Ségolène Royal : parce qu’il aurait entendu cette enseignante qui m’a dit ceci, parce qu’elle s’était faite agresser par un enfant de 10 ans, et qui m’a dit : « La violence progresse à l’école comme une carie dans une dent. »Et moi je considère que cette dégradation du service public de l’école est insupportable, parce que l’école est au cœur de la lutte contre les inégalités, l’école est au cœur du pacte républicain, la République doit à tous ses enfants une égalité dans la réussite scolaire, et la première des égalités, c’est de pouvoir aller à l’école sans avoir la peur au ventre. Et l’une de mes premières priorités, ce sera d’éradiquer la violence de l’école pour que les enfants commencent la journée en ayant envie de travailler : c’est dire, si pour Nicolas Sarkozy ça va bien, pour les Français ça ne va pas bien, et ça fait 4 ans que ça dure, et il est vraiment temps que cela change.

Michel Dumoret : quand il dit qu’il la sent bien, ça veut dire qu’il pense qu’il va la gagner, est-ce que vous croyez qu’il peut encore gagner cette élection ?

…et la proposition de Ségolène Royal :

un décret pour bloquer la hausse de l’essence

Ségolène Royal : écoutez, moi je crois que cette façon-là de faire de la politique, je le dis à l’instant, n’est pas sérieuse. Ce qu’on lui demande, là, il est président de la République, il a encore un an pour agir, il a encore un an pour améliorer ce qu’il peut améliorer pour les Français.

Il a le pouvoir encore pendant un an, et quasiment tous les pouvoirs, alors la France va mal, nous subissons une crise terrible de la flambée du prix de l’énergieJ’ai une proposition à lui faire. S’il veut que la France aille mieux, voilà une décision très simple : il peut demander à son Premier ministre de prendre un décret bloquant la hausse du prix de l’essence.

Le gouvernement a dit que ça n’était pas possible, ce n’est pas vrai, j’ai vérifié avant de venir vous voir, bien évidemment, et cette décision, elle a été prise par le Premier ministre en 1990, c’est dans le Code du Commerce, et pour protéger contre toutes les formes d’abus, d’explosion des prix, et notamment du prix de l’énergie, vous avez vu que le patron de Total, de façon scandaleuse, vient d’annoncer que le prix du litre de l’essence allait atteindre les deux euros [Ségolène Royal et les deux animateurs en chœur, synchrones] [Michel Dumoret ajoute : « Absolument, on va y revenir. »]mais c’est scandaleux, je le vois dans ma région, qui est une région …

Léa Salamé : Nicolas Sarkozy aussi a dit que c’était indécent, il a réagit aux propos de Christophe de Margerie, il a dit que c’était indécent.

Ségolène Royal : alors qu’il agisse, qu’il agisse. Je vais vous dire une chose : quand on a la chance d’avoir la responsabilité politique, de détenir le pouvoir suprême, alors on utilise ses pouvoirs, non pas dans un obsession de la réélection, d’ailleurs c’est assez malsain cette obsession de la réélection, parce qu’on fait, en effet, un peu n’importe quoi, et on dit un peu n’importe quoi. Donc quand on a la chance d’avoir cette responsabilité, alors on prend des décisions, et voici un exemple très concret d’une décision que Nicolas Sarkozy peut commander à son gouvernement pour protéger les Français contre cette forme d’insécurité qui est la flambée des prix et qui panique, qui panique de nombreuses familles en France.

La candidautre de Nicolas Hulot à la présidentielle de 2012 :

"une candidature intéressante"

Michel Dumoret : on va y revenir, Ségolène Royal, mais il y avait une autre actualité, Léa, aujourd’hui aussi, qui était extrêmement politique.

Léa Salamé : il y en a un autre qui fait de la politique différemment, c’est un animateur de télé, vous voyez de qui on parle ?

Ségolène Royal : oui, la candidature de Nicolas Hulot.

Léa Salamé : voilà, on va l’écouter.

Michel Dumoret : absolument, déclarée aujourd’hui en région parisienne, on va l’écouter, et vous nous direz ce que vous pensez de cette candidature, peut-elle être dangereuse pour la gauche, ou est-elle un chance pour la France ? Nicolas Hulot.

 

A299

 

Léa Salamé : alors Nicolas Hulot, vous le connaissez bien…

Ségolène Royal : oui.

Léa Salamé : … vous avez tenté de le séduire de la même manière…

Ségolène Royal, en riant, surprise : le séduire ! N’allons pas jusque là !

Léa Salamé : non, de la même manière que Nicolas Sarkozy pour, en 2007…

Ségolène Royal : le Pacte écologique.

Léa Salamé : oui, tout à fait.

Ségolène Royal : j’ai signé le Pacte écologique, oui.

Léa Salamé : est-ce que sa candidature, vous y croyez ?

Ségolène Royal : j’ai signé le Pacte écologique sauf sur un point : sur la taxe carbone. Et je suis très contente d’avoir résisté à la taxe carbone parce que je crois que c’est grâce à moi, parce qu’à un moment j’ai élevé la voix contre un consensus politique, une espèce de rapport de force politique.

Moi je considère que l’écologie ne doit pas être punitive, et qu’en tout état de cause, elle doit toujours avoir une dimension égalitaire, une dimension sociale, et vous voyez, on parlait du prix de l’essence tout à l’heure, heureusement que nous n’avons pas eu la taxe carbone, que Nicolas Hulot voulait, parce que le prix de l’essence aurait été encore plus élevé, et je considère que l’écologie doit permettre le libre choix, doit orienter les consommations, à partir du moment où on n’a pas la voiture électrique, il est impossible d’imposer aux gens des taxes nouvelles, parce qu’ils n’ont pas le choix de rouler propre.

 

A32

 

Léa Salamé, l’interrompant : la candidature de Nicolas Hulot, Ségolène Royal, qu’est-ce que vous en pensez ?

Ségolène Royal : je pense que c’est une candidature intéressante au sens où la compétition avec Nicolas Hulot est une compétition intéressante.

Pourquoi ? Parce que je considère que le levier de la croissance verte, que d’ailleurs j’ai mis en place dans ma région, depuis 6 ans, région qui a été reconnue au plan européen comme une région des plus en avance sur le plan des énergies renouvelables, notamment avec le plan photovoltaïque, avec la voiture électrique, puisque je suis rentrée au capital d’Heuliez, vous savez, pour produire la voiture électrique, la Mia électrique, qui sort en juin, la mutation écologique de l’industrie de la région, la création du pôle de l’écologie industrielle, qui tient un Salon de la Croissance Verte au mois de septembre prochain, et qui rassemble aujourd’hui 600 entreprises et laboratoires de recherche, et qui démontre que tous les jours, grâce à cette croissance verte, il y a en effet des marges de manœuvre que nous pouvons retrouver pour relancer la croissance, l’activité des petites et moyennes entreprises, l’innovation, et la création des métiers nouveaux. Donc…

Michel Dumoret, lui coupant la parole : « candidature intéressante », dites-vous « de Nicolas Hulot », qu’est-ce que ça veut dire, concrètement ? Ça veut dire que vous pourriez, par exemple, le rencontrer dans les prochains jours, ou lui proposer un nouveau pacte ?

Ségolène Royal : alors ça veut dire deux choses. Ça veut dire que les socialistes ont vocation à rassembler, à se rassembler avec les écologistes, au moins au deuxième tour de l’élection présidentielle. Ça veut dire aussi que l’élaboration d’un projet alternatif  à ce que nous subissons aujourd’hui dans le cadre de la crise économique et financière, il y a en effet des voies de convergence très intéressantes avec les écologistes, et que enfin…

La social-écologie et la Région Poitou-Charentes

Léa Salamé : quand vous dites « les écologistes », c’est Europe Ecologie-Les Verts ? Parce qu’on ne sait pas très bien s’il va rouler avec eux ou pas, Nicolas Hulot.

 

A35

 

Ségolène Royal : on ne sait pas, c’est c’est à eux de régler leurs problèmes internes. Ce que je veux dire par là, c’est que la dimension, ce que j’appelle moi la social-écologie, qui permet de trouver de nouveaux leviers de développement économique, de réduction des inégalités, et de création d’activités et d’emplois nouveaux, notamment pour les jeunes, avec tous les nouveaux métiers, permet à la fois de progresser sur le plan de la lutte contre le réchauffement planétaire, c’est un élément majeur pour la protection de la paix dans le monde, puisque l’on sait que les prochains conflits sur la planète auront lieu à cause des déplacements massifs de population dus au réchauffement planétaire, donc ça c’est une véritable inquiétude, ça veut dire que les pays riches doivent remettre en cause leur mode de développement et leur gaspillage d’énergie, et que deuxièmement, à l’intérieur du pays France, l’écologie est un outil essentiel de réduction des inégalités.

Pourquoi ? Par exemple, donnons un exemple concret, la région que je préside, j’ai lancé une action auprès des petits retraités, donc qui sont très frappés directement par la hausse du prix de l’énergie, qui n’arrivent plus à se chauffer, et donc nous allons isoler gratuitement les combles, isoler les logements des petits retraités pour leur permettre de récupérer une partie de leur pouvoir d’achat. Donc vous voyez que dans l’énergie solaire gratuite ou dans l’énergie éolienne, ou dans les filières bois, ou dans la géothermie, c’est vrai en France, c’est vrai dans les pays les plus pauvres, il y a là des filières de développement économique, économes en énergie, qui vont redonner du pouvoir d’achat aux gens, s’il y a vraiment une volonté politique pour accompagner cette mutation écologique.

Michel Dumoret : bon, en tout cas la question : « Est-ce que vous êtes candidate ? » ; vous êtes en campagne, on l’a bien compris…

Ségolène Royal, l’interrompant : « en campagne », le mot est parfois (riant) presque péjoratif, « en campagne » !

Michel Dumoret : pourquoi ?

 

A49

 

Ségolène Royal : non, il y aura un calendrier, une campagne qui aura lieu cet automne, moi je n’ai jamais cessé, de toute façon, d’être tournée vers les Français, de me déplacer, de faire de ma région un laboratoire qui montre que d’autres solutions existent, qu’il y a des raisons d’espérer, qu’il y a des raisons d’avancer, qu’il y a des marges de manœuvre, et puis bien évidemment, la rencontre avec les experts, les Universités Populaires, et donc tout cela fait en effet un cheminement politique, qui permet d’acquérir une densité, et de savoir le moment venu, donc au mois de juin prochain, au nom de quoi je parle et pour quelle vérité je m’engage.

Léa Salamé : alors justement, Ségolène Royal, vous parliez de cette campagne qui va commencer cet automne, est-ce que l’automne sera meurtrier rue de Solférino, en tout cas, la valse des prétendants a commencé, on va le voir.

Michel Dumoret : en clip, en images, avec une chanson qui va vous parler.

Léa Salamé : et vous réagissez.

-oOo-

Michel Dumoret : quand vous regardez ce clip, Ségolène Royal, est-ce que vous vous dites : « Il y a un peu trop de candidats aujourd’hui au PS. » ?

La politique tournée en dérision, "une mise en scène un peu légère"

d'un côté, et "la souffrance des gens" de l'autre

Ségolène Royal : je dis d’abord qu’une fois de plus la politique est un peu tournée en dérision. Donc nous devons, c’est très difficile vous savez, un engagement…

Michel Dumoret : là vous trouvez que c’est de la dérision, là ce qu’on vient de vous montrer ?

Ségolène Royal : oui, c’était un peu de la dérision.

Michel Dumoret : pourquoi ?

Ségolène Royal : eh bien parce que c’est la chanson, parce que…

Michel Dumoret : c’est un clin d’œil.

 

A58

 

Ségolène Royal : … c’est une compétition de personnes. Oui c’est un petit clin d’œil, mais bon, c’est votre liberté aussi, journalistique, mais nous devons aussi faire avec ça, c’est-à-dire d’un côté on voit effectivement cette mise en scène un peu légère, et de l’autre, on voit la souffrance des gens, on voit tout ce qui ne va pas, on voit l’exaspération, on voit la colère, on voit des gens qui restent sur le carreau, on voit une mondialisation qui délocalise des entreprises, on voit des gens sans gêne comme le patron de Total qui met l’essence à 2 euros et son entreprise ne paye aucun impôt sur le territoire français, on voit les banques qui se livrent toujours à leurs abus, on voit les petites et moyennes entreprises qui n’arrivent pas à avoir des prêts, on voit tout cela !

Michel Dumoret : enfin, Ségolène Royal, la course des éléphants du Parti socialiste, ceux qu’on appelle les éléphants du Parti socialiste, ce ne sont pas les journalistes, ce n’est pas l’invention des journalistes, c’est bien la réalité aujourd’hui du parti ?

La primaire socialiste, "un formidable moment démocratique"

Ségolène Royal : mais est-ce que vous voulez un débat démocratique, (silence sur le plateau)avec différents candidats, ou est-ce que vous voulez autre chose ? C’est une force extraordinaire qu’un mouvement politique puisse faire émerger plusieurs personnalités présidentiables. Et c’est un choix extraordinaire de la part des militants socialistes d’avoir décidé que tous les Français qui le souhaitaient allaient venir choisir le candidat ou la candidate qui allait représenter la gauche à l’élection présidentielle. C’est une révolution, c’est une révolution !

Donc moi ce que je pense, c’est qu’on ne doit pas tourner ce formidable moment démocratique en dérision. Mais c’est peut-être aussi la nôtre,  notre responsabilité à nous de prendre la parole toujours sur des questions de fond, de laisser entrevoir, et même plus que cela, les solutions qui sont possibles pour sortir la France de l’ornière dans laquelle elle est aujourd’hui, sauf pour une minorité de privilégiés qui, eux, s’en sortent toujours plus, mais la grande majorité des Français, catégories populaires et catégories moyennes, aujourd’hui, ont peur du lendemain, ont peur pour leurs enfants, sentent que même l’école se délite, n’ont plus accès à la santé comme avant, voient même les droits à la retraite remis en cause alors que plus d’un salarié de plus de 50 ans sur deux est au chômage. Les Français voient tout cela, ils se demandent où est passé le modèle social français, l’Etat-providence…

Michel Dumoret, interrompant Ségolène Royal : excusez-moi, mais qui va incarner cette alternative ?

Ségolène Royal : et voilà, la compétition viendra, elle sera loyale, elle sera intelligente, cette compétition, parce que nous sommes conscients de notre responsabilité. Et en tout cas la garantie que nous donnons aux Français, pour qu’ils viennent voter très nombreux à l’élection présidentielle

Léa Salamé, l’interrompant : est-ce que vous savez combien il y a de Français qui comptent voter aux primaires socialistes ?

Ségolène Royal : je crois que la qualité du débat que nous aurons entre nous déterminera très directement le nombre de Français qui viendront.

 

A62

 

Léa Salamé : on a un premier sondage, on a un premier sondage, qui va sortir demain dans Le Nouvel Observateur, 30% des Français ont l’intention de participer à cette primaire socialiste, on va vous demander de réagir, et puis il y a les intentions de vote, bon, évidemment, la campagne n’a pas commencé, mais on les regarde quand même : 32% pour Dominique Strauss-Kahn, 15% pour Martine Aubry, 14% pour François Hollande, 11% pour vous, et 2% pour Arnaud Montebourg.

 

A63

 

À savoir, et c’est également présent dans ce sondage, que chez les jeunes, vous arrivez devant Dominique Strauss-Kahn, chez les jeunes, à égalité avec Martine Aubry à 28% des intentions de vote chez les moins de 25 ans, et ça on l’avait déjà vu la semaine dernière dans le sondage qui concernait Marine Le Pen. On voit que chez les jeunes, vous mobilisez énormément à gauche. 30% des Français qui comptent intervenir aux primaires, vous trouvez que c’est un bon chiffre, vous espériez plus, moins ?

Ségolène Royal : c’est formidable. Si ça se transforme en déplacements réels pour le vote pour les primaires, c’est extraordinaire, ça veut dire que, ça veut dire la responsabilité qui est la nôtre pour que ces primaires permettent déjà au cours des primaires d’entrevoir la façon dont la France va repartir sur un bon chemin.

Michel Dumoret : pour qu’elles réussissent ces primaires, Ségolène Royal, c’est combien, c’est 800 000 Français qui viennent voter ? C’est 200 000 Français ? C’est quoi le chiffre à atteindre pour vous, pour que cette mayonnaise prenne ?

 

A67 a

 

Ségolène Royal : je pense que s’il y a déjà 1 million d’électeurs qui se déplacent, ce sera déjà un très beau succès, mais le chiffre que vous évoquez permettra beaucoup plus. 1 million de Français,1 million de citoyen, je crois que ce serait déjà un moment démocratique extrêmement fort. Et ça veut dire quoi ? Ça veut dire que les Français aussi ont le sentiment aujourd’hui de n’être associés à rien. Alors quand une organisation politique, la première force d’opposition, leur propose de venir choisir leur avenir à travers une personnalité politique, je crois que ça les intéresse. C’est la soif de démocratie, c’est très encourageant.


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