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20 août 2011 6 20 /08 /août /2011 07:53

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 UNE CAMPAGNE D'ACTIONS ET DE NOUVEAUX OUTILS DE CAMPAGNE A LA DISPODITION DES MILITANTS ET SYMPATHISANTS SUR UN NOUVEAU SITE QUE VOUS POURREZ REJOINDRE ET VOUS INSCRIRE : http://www.segoleneroyal2012.fr 


SUIVEZ L'APPEL A LA MOBILISATION GENERALE  DE SEGOLENE ROYAL SUR :DEMOCRATIE ROYAL (lien sur cette page à droite)

 

DES LE 9 OCTOBRE  IL VOUS FAUDRA VOTER POUR SEGOLENE ROYAL. DEPUIS 2007 SEGOL7NE rOYAL EST SUR TOUS LES TERRAINS EN CAMPAGNE CONSTANTE, C4EST UN IMMENSE TRAVAIL DE FOND PERPETUEL0A TRAVERS LA DEMOCRATIE PARTICIPATIVE ...

DEPUIS QUATRE ANS ELLE EST LA SEULE OPPOSANTE DE GAUCHE A LA POLITIQUE DE SARKOZY... PENDANT CE TEMPS LA, OU ETAIENT LES AUTRES ? m;aUBRY ET F.HOLLANDE , AU CLUB DU SIECLE AVEC LEURS AMIS DE DROITE, LES NANTIS CAPITALISTES ...

SEGOLENE ROYAL PENDANT QUATRE ANS A MENE UN TRAVAIL ACHARNE POUR COMPRENDRE CE QUI N'ALLAIT PAS, OU PLUS, DANS NOTRE SOCIETE, AFIN D'INNOVER ET D'EN CHANGER, C'EST AVEC LE PEUPLE, POUR LE PEUPLE, POUR LA FRANCE QU'ELLE AIME, QU'ELLE A LANCE LES UNIVERSITES PARTICIPATIVES AVEC DES EXPERTS DE RENOM : ECONOMISTES, PHILOSOPHES, POLITOLOGUES ETC...

EN TANT QUE VICE PRESIDENTE A L'INTERNATIONAL SOCIALISTE, ELLE A PRONONCES DES DISCOURS, AU BRESIL EN GRECE, AUX ETATS UNIS : HAWARD; ELLE ETAIT PRESENTE A L'INVESTITURE DE B.OBAMA.

CES DISCOURS ET VIDEO SONT A LA DISPOSITION DE TOUS SUR LA BOUTIQUE DE DESIRS D'AVENIR www.desirsdavenir.org

MAIS ICI ELLE LANCE POUR SA CAMPAGNE DES PRIMAIRES UN IMMENSE CHANTIER SUR SON NOUVEAU BLOG, ALLEZ NOMBREUX LE VISITER, INVITEZ TOUTES VOS FAMILLES VOS RELATIONS A LE VISITER.

VOUS Y TROUVEREZ TOUTE LA PANOPLIE D4OUTILS POUR MENR A BIEN LA CAMPAGNE DE SEGOLENE ROYAL... ALORS N'HESITEZ PAS INSCRIVEZ VOUS SUR LE BLOG DE SEOLENE ROYAL...

 

PARTICIPEZ ARDEMMENT A SA CAMPAGNE, SOUTENEZ LA MASSIVEMENT SUR LE SONDAGE:  http://sondages-election.com

 

MAIS SURTOUT VOTEZ TRES MASSIVEMENT DES LE PREMIER TOUR LE 9 OCTOBRE POUR VOTRE CANDIDATE, RENOUVELEZ SI NECESSAIRE LE 16 OCTOBRE ...

 

REJOIGNEZ SEGOLENE ROYAL SUR SON NOUVEAU SITE DE CAMPAGNE : http://www.segoleneroyal2012.fr

 

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18 août 2011 4 18 /08 /août /2011 07:19

 

biondo_la_route_france-1-.jpgLes Primaires organisées par le Parti socialiste pour désigner le candidat de la gauche démocratiquement semblaient devoir tourner à la bataille des Premiers ministres entre les deux anciens secrétaires du PS donnés en tête dans les médias : Martine Aubry et François Hollande.

Depuis l’éviction de Dominique Strauss-Kahn, on pouvait même s’interroger sur la volonté de Martine Aubry de reprendre le flambeau. Alors qu’elle perdait une partie des soutiens, qui auraient dû lui revenir dans le cadre du pacte de Marrakech, les commentateurs s’interrogeaient sur l’envie réelle de l’ancienne Première secrétaire de mener campagne, une campagne déjà largement interrompue par un départ en vacances prolongées.

 

Mais la crise financière de l’été relance le débat politique.

 

A droite, Nicolas Sarkozy tente de profiter de la crise pour se donner une stature présidentielle qu’il n’a jusqu’ici pas réussi à vraiment incarner. Il veut apparaître comme l’homme de la situation…


Mais la recette a perdu beaucoup de goût depuis 2007. Il faut dire qu’on connaît déjà largement les ingrédients employés : une cuillère de cadeaux fiscaux pour les plus riches, un bon kilo de remise en cause des acquis sociaux et une bonne dose de réduction du rôle de l’Etat avec fermeture d‘hôpitaux et de classes dans les écoles. Tout cela rehaussé de formules chocs pour faire passer le message libéral, merci on a donné ! D’autant que malgré tout cela le déficit n’a pas cessé de se creuser.

Mais la politique de Sarkozy plaît aux agences de notation. La jeunesse est dans la galère et ne trouve pas de travail, les salaires sont chaque jour un peu plus rognés par la hausse des prix, le surendettement des ménages se propage comme un nouveau fléau, la délinquance augmente, mais avec Nicolas Sarkozy la France mériterait, selon les agences de notation, un quatrième A. Il faudrait créer la classe palace réservée aux meilleures politiques pour la finance internationale ! 

 

A gauche … mais existe-il encore une volonté d’alternative à gauche ?

On avait fini par se faire à l’idée que le Parti socialiste n’avait plus pour ambition que d’apparaître comme un Parti de « bonne gestion», le Parti Surintendant ! D’ailleurs depuis leur entrée en campagne, François Hollande et Martine Aubry rivalisent sur l’image du « bon gestionnaire » à souliers vernis, un vrai « concours de beauté » pour premier ministrable !

 


Seulement la candidate à la présidentielle, Ségolène Royal, qui n’a pas souhaité prendre des congés,  change la donne et offre une autre alternative. 


La candidate socialiste lance ses propositions pour un ordre international juste et refuse la résignation dans un système qu’on voudrait nous faire croire irremplaçable ! Elle relève la tête, elle refuse l‘abandon, la politique du laisser-faire et ose proposer d’autres solutions : une taxation financière, un contrôle des banques, une réaffirmation du rôle de l'Etat, une politique de relance.

 


La gauche est de retour avec Ségolène Royal, une gauche qui n’a pas peur de faire appel aux gaullistes du 18 juin 1940 dans cette guerre mondiale contre les Etats démocratiques. La candidate socialiste pourrait d’ailleurs très bien reprendre :


« Certes, nous avons été, nous sommes submergés… Mais le dernier mot est-il dit ? L’espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non ! … Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas ».


 

Ségolène Royal ouvre une nouvelle voie dans cette guerre financière, aucune force réellement à gauche ne doit manquer dans cette bataille. Laissons à leur combat à fleuret moucheté la gauche de salon car nous avons un autre combat à mener !

 

Philippe Allard

Par Militants de l'Espoir à gauche - Publié dans : Parti socialiste 
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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 04:08

 

Chères amies, chers amis,

Comme vous avez pu le constater, l’été 2011 n’aura pas connu de trêve du fait de la crise de la dette qui s’est encore aggravée malgré le énième sommet des chefs d’Etats et de Gouvernement européens du 21 juillet dernier et les annonces de Nicolas Sarkozy. 

En plus des rencontres de proximité que j’ai effectuées partout en France durant tout l’été, je suis intervenue à de nombreuses reprises sur cette question majeure de cette crise qui menace la croissance économique et l’emploi partout en Europe et dans le monde. Je me suis attachée à chaque fois à pointer les incohérences et lenteurs des réponses des Etats européens et en particulier du gouvernement français, mais j’ai également fait beaucoup de propositions pour apporter des solutions concrètes et opérationnelles permettant une sortie de crise si la volonté politique existe de contrecarrer enfin ce qui peut apparaître à certains comme une avancée inexorable de la spéculation et de la recherche du profit à tout prix qui corrompt et qui écrase tout sur son passage.

En tant que vice-présidente de l’Internationale socialiste et ancienne candidate à l’élection présidentielle, j'ai apporté la contribution suivante en écrivant à Angela Merkel et Nicolas Sarkozy :


 



« Madame la Chancelière fédérale, Monsieur le Président de la République, 


Les peuples d’Europe souffrent et sont profondément inquiets des graves dérèglements financiers. Aujourd’hui, la finance ne sert plus qu’elle-même, nourrie par des produits spéculatifs sans règles au lieu d’être au service du développement économique et de la lutte contre le chômage. Il en résulte une grave menace pour la croissance, pour l’emploi et pour le niveau de bien-être des Européens.

Vous avez une responsabilité majeure, celle de redonner confiance en ouvrant des perspectives solides pour l’Europe. 

Pour aider à la réussite de votre rencontre de ce jour, je vous adresse la contribution suivante :

Le 21 juillet 2011 à Berlin, vous avez dit, dans un communiqué commun, être « fermement engagés en faveur d’une meilleure gouvernance économique de la zone euro » et vous avez promis de « formuler d’ici la fin du mois d’août des propositions communes pour favoriser une convergence des économies européennes afin d’accélérer l'intégration économique au sein de la zone euro ». 

La mise en œuvre de ces engagements du 21 juillet donnera un signal positif déterminant. Aujourd’hui, des divergences entre la France et l’Allemagne se font jour et nous avons la responsabilité collective de travailler à des rapprochements.

En particulier, je note que le refus de mutualiser la dette par des eurobonds s’explique par la crainte « qu’appliquer les mêmes taux d’intérêts à tous les pays sanctionnerait les bons élèves », comme vient de le déclarer le ministre allemand des finances. Il faut donc, en effet, prévoir des contreparties à ces solidarités, à savoir l’obligation pour les pays de participer à la stratégie budgétaire et fiscale coordonnée.

Pour y parvenir, voici donc un plan en cinq points qui permettrait de donner une traduction concrète à l’engagement pris le 21 juillet d’une meilleure gouvernance de la zone euro :

1 – Mise en place d’un ministre franco-allemand des finances, chargé de faire converger rapidement les points de vue actuellement en débat pour soumettre une proposition de réforme au vote des parlements.

2 – Création d’un vrai gouvernement économique de la zone euro chargé, sous le contrôle des Parlements, d’arrêter les stratégies budgétaires et fiscales (notamment la justice fiscale et la lutte contre les déficits), en échange de quoi les eurobonds (qui permettraient aux Etats de la zone euro, en étant unis face aux marchés financiers, de faire baisser les taux d’intérêt et donc la spéculation et les dettes) seront émis pour prendre en charge une partie de la dette.

3 – Interdiction aux établissements bancaires de spéculer sur les dettes publiques par la mise en place d’une réglementation efficace.

4 – Plan de relance de l’activité économique des entreprises, notamment des PME, financé par la taxe sur les mouvements de capitaux que le Parlement européen a votée le 8 mars 2011.

5 – La convocation des parlements français et allemands qui pourraient siéger le même jour pour donner une force symbolique à notre volonté commune d’avancer, permettrait de mettre en œuvre ces propositions, en les enrichissant par le débat démocratique, indispensable à l’adhésion des peuples.

Vous assurant de mon engagement européen sans faille, je vous prie d’agréer, Madame la Chancelière, Monsieur le Président, l’expression de ma haute considération. »

 

 




S’ils ont annoncé vouloir reprendre enfin l’idée d’une taxation des transactions financières votée par le Parlement européen le 8 mars dernier (encore faudra-t-il être très attentifs sur les modalités et le niveau de cette taxation), Nicolas Sarkozy et Angela Merkel n’ont malheureusement pas franchi, une fois de plus, les deux pas les plus importants pour sortir de la crise : l’interdiction de la spéculation sur la dette des Etats et l’émission d'euro-obligation pour mutualiser la dette des pays membres de la zone euro. 

Le combat pour que les gouvernements européens, et particulièrement les deux principaux, agissent enfin à la mesure de la crise, n'est donc pas terminé.

Ces propositions font suite aux travaux engagés depuis la crise de 2008 comme le résume le document ci joint.

Bien amicalement

Ségolène Royal


 


 

 


PS : Rappel des grands évènements de la rentrée :
rassemblement à La Rochelle pendant l'Université d'été du PS vendredi 26 à 19H00 dans les jardins du port
Sortie le 1er septembre de mon livre « Lettre à tous les résignés et  indignés qui veulent des solutions ». Une séance dédicace aura lieu à La Rochelle samedi 27 août de 19H30 à 20H30 à l'espace Encan
Grand rassemblement républicain à Montreuil samedi 10 septembre, discours à 19H00

 


Depuis 2007 et le début de la crise, Ségolène Royal multiplie les propositions innovantes et concrètes, à lire dans le fichier joint à ce mail.

 

 

  

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13 août 2011 6 13 /08 /août /2011 04:45

Ségolène Royal est toujours là

 

Ségolène Royal continue d'être présente au siège du PS.


Mercredi, la candidate aux primaires a tenu son deuxième point presse du mois d’août, rue de Solferino, alors que ses concurrents ont déserté les lieux. En pleine crise financière, S.Royal est la seule à avoir choisi de multiplier les interventions médiatiques depuis Paris.

 

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Pendant ce temps, les autres candidats sont loin. Martine Aubry, par exemple, est en « visite privée » au Québec.


« Je ne vais pas dire aux autres ce qu’ils doivent faire ! a souri S.Royal interrogée sur l’absence de ses adversaires. Ma conception de la politique me pousse à être présente, je ne vois pas pourquoi, dans un contexte où on va demander beaucoup d’efforts aux Français, on n’en ferait pas nous-mêmes… »


S.Royal a ressorti son concept d’« ordre juste » qu’elle avait développé lors de sa candidature de 2007.

 

Cette fois, elle a appelé à « un nouvel ordre international juste », expliquant que la crise actuelle devait être « l’occasion de remettre au pas le système financier ». « Le plus dangereux aujourd’hui, c’est l’inertie », a-t-elle martelé avant de mettre en garde le gouvernement.

 

« S’il ne saisit pas l’occasion pour changer les règles du jeu, les choses seront plus dramatiques. » Pendant plus d’une heure, la candidate a décliné les mesures indispensables à ses yeux.

 

« Ce sont des annonces qui ont déjà été faites, mais jamais mises en application », a-t-elle expliqué, évoquant pêle-mêle la création d’une agence publique de notation, d’un fonds souverain européen, la mise en place d’un gouvernement européen ou encore une taxation des transactions financières.


S.Royal est bien décidée à rester omniprésente.

 

A partir de lundi, elle a prévu un déplacement par jour jusqu’à l’université d’été du PS à La Rochelle, le 26 août. « C’est mon travail, c’est mon devoir », a-t-elle lancé.

 

Alors que les sondages la donnent très largement distancée par Martine Aubry et François Hollande, la présidente de Poitou-Charentes répète ne pas s’en inquiéter. « Le travail finit toujours par porter ses fruits », assure-t-elle, avant de terminer sur le ton de l’humour : « Les sondages, c’est une sorte de bulle spéculative, ils finissent toujours par se heurter aux principes de réalité. »

Primaire socialiste: Ségolène Royal seule en piste, ses concurrents en vacances

Comme à son habitude, elle occupe le front médiatique face à la crise de la dette, ce qui est d'autant plus visible quand ses concurrents à la primaire sont en vacances...

En voilà une qui a eu le nez creux de rester à Paris en plein cœur du mois d’août!

 

Quand tous ses rivaux à la primaire socialiste sont en vacances, même «studieuses», en province, Ségolène Royal squatte le siège du PS. Dans le cadre de la primaire, le PS a mis à disposition de tous les candidats un bureau au siège du PS, rue de Solférino, mais aussi l’usage de la salle de presse.

 

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Pour l’instant, seule Ségolène Royal en use, chaque semaine depuis mi-juillet, pour tenir une conférence de presse hebdomadaire au cœur «de la maison des socialistes». Des devoirs de vacances rendus obligatoires par des sondages à la traîne, mais qu’elle effectue avec un plaisir non dissimulé. Et elle attire les médias.


En entrant ce mercredi dans la (petite) salle de presse, bondée, un permanent socialiste lance: «Il y a plus de monde que lundi!». Lundi, c’était Christophe Borgel, secrétaire national aux élections qui tenait la permanence du point presse en l’absence de Benoît Hamon.   


Lorsque l’actualité s’emballe, lorsque la crise de la dette fait trembler la zone euro comme ce mercredi, c’est la seule personnalité socialiste à occuper visiblement la scène. A monter au front pour tacler Nicolas Sarkozy. Le président est rentré en urgence à Paris? «Mieux vaut tard que jamais.

 

Le président rentre, il ne fait que son devoir. Mais ce qui compte, c'est que les décisions soient prises», lâche-t-elle à la presse. «Pas grand-chose n’est sorti de cette réunion», commente-t-elle ensuite, la prenant en exemple de «l’inertie» coupable des politiques qu’elle fustigeait un peu plus tôt lors de sa déclaration solennelle sur la manière de sortir de la crise de la dette.


Pendant qu’elle prône un «nouvel ordre international juste», ses concurrents, notamment Martine Aubry et François Hollande, se font plus discrets.

 

La première a publié un texte sur son site Internet de campagne «crise de la dette: quelles mesures pour remettre l’économie devant la finance» et ne compte pas sortir de ses vacances bretonnes pour reprendre la main sur ce sujet.

 

«Mais le texte a été très commenté sur les réseaux sociaux», fait valoir un proche. François Hollande, lui, a choisi de s’exprimer via la presse écrite (Les Echos et Le Point), fatalement moins visible qu’une conférence de presse suivie par les télés.  


«Le contexte politique est grave. Dans un contexte où l’on va demander beaucoup d’efforts aux Français, je ne vois pas pourquoi nous ne ferions pas des efforts», lâche-t-elle, mettant en avant ses nombreux déplacements sur le terrain, passés -une centaine depuis 2007-, et à venir (Corse et Marseille notamment).

 

«Tout se mérite, sourit-elle. Les jeux ne sont pas faits. Ma conception, c’est que le travail finit par porter ses fruits. Je continue sur ma lancée».


D’ailleurs, pour la primaire, même si tous les sondages la placent constamment en 3e position derrière Hollande et Aubry, elle est «optimiste». Les sondages, c’est une «forme de bulle spéculative», qui va finir par se «heurter au principe de réalité», assure-t-elle.

 

Tout se cristallisera lors du «momentum», ce «moment crucial» où les électeurs vont vraiment réfléchir à «qui dit quoi». En pariant avoir fait le gros du travail au cœur de l’été.

Crise. Marine Le Pen dénonce "la cupidité" des marchés

Interrogée sur France Inter ce matin, Marine Le Pen tente de tirer profit du vent de panique qui s'est répandu sur les places boursières du monde entier. Elle a interrompu ses vacances "vu la gravité de la crise économique" et parle d'un "système condamné".


La présidente du Front National Marine Le Pen était ce matin l'invitée de France Inter, alors qu'elle tiendra aujourd'hui une conférence de presse "exceptionnelle" afin de donner son analyse sur la crise économique mondiale.

 

http://www.nationspresse.info/wp-content/uploads/2009/10/marine_le_pen.jpg

 

La candidate à la présidentielle de 2012 qui a interrompu ses vacances pour l'occasion, a expliqué au micro de France Inter que le Front national annonce cette crise depuis "très longtemps", ajoutant que le FN avait "prévu le plan d'effondrement du système monétaire international". "Ca mettra quelques semaines, quelques années peut-être mais je crois que ce système est condamné" a expliqué Marine Le Pen. 

"Nous sommes pieds et poings liés à ces marchés financiers, fous de cupidité. On a transmis les clefs du camion à des gens qui n'avaient pas le permis de conduire. Ca a commencé dans les années 1975, ça peut n'être qu'une parenthèse, ça peut se terminer aujourd'hui mais pour cela les politiques doivent reprendre la mains" selon la candidate à la présidentielle.

Parmi les grandes propositions du Front National, Marine Le Pen envisage la sortie de l'Euro comme un acte politique nécessaire. "L'Euro n'est plus viable, il faut anticiper son effondrement" a-t-elle indiqué.

 

 Le vrai problème de la France selon la patronne du FN est le "chômage exponentiel" et l'absence de "pouvoir d'achat" des français. Concernant les produits importés en France, selon Marine Le Pen "la grande escroquerie c'est la grande distribution qui nous a fait croire que les produits seraient moins chers alors que les marges des distributeurs sont insupportables". 

 

Selon la candidate, "c'est nous qui sommes isolés dans le monde : la Chine, les Etats-Unis, le Canada se protègent. Si nous décidions de mettre des protections aux frontières, nous ne ferions que ce que les autres font". 

Par Arnaud Fage - Publié dans : Ségolène Royal présidente en 2012 
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12 août 2011 5 12 /08 /août /2011 04:37

  Article d'Ewwy Pennel du 10 aôut 2011 

Face à la catastrophe annoncée et confirmée par la folle journée de ce mercredi (lire ici l'article de Martine Orange), nous avons rendez-vous avec l'histoire. Car la crise actuelle ne résulte pas d'une inévitable fatalité économique ou d'une éphémère folie financière. Elle est la conséquence de politiques socialement criminelles, mensongères et amorales, qui, si elles ne sont pas défaites par les peuples, entraîneront nos sociétés dans une spirale de violences. Aussi est-il temps d'imposer des solutions s'attaquant à la racine du mal : réalistes parce que radicales.

Il y aura bientôt trois ans, le 25 septembre 2008, ces solutions étaient évoquées par un orateur, indigné devant ce que révélaient, avec le scandale des subprimes, les débuts de la crise qui, aujourd'hui, s'approfondit. Ce n'était alors que refrains sur ces spéculateurs impunis, ces banques avides, ces financiers rapaces, ces Etats impuissants, ces idéologues complices, cette misère sociale, ces injustices croissantes, ces escrocs mondains – l'affaire Madoff allait bientôt éclater –, bref, cet argent fou devenu tueur en série lâché sur le monde, détruisant ses richesses humaines et naturelles, premier ennemi du genre humain et de sa terre nourricière.

C'était en France, à Toulon, et l'orateur tenait à « dire la vérité aux Français », et notamment cette vérité première : « L'idée que les marchés ont toujours raison est une idée folle. » Et il ne cessait de la marteler, en lisant son discours écrit par l'un de ses conseillers. Nos lecteurs nous pardonneront la longueur de la citation, justifiée par la gravité de l'heure tant ces mots bruyants d'hier résonnent aujourd'hui bizarrement, dans le silence feutré des conversations téléphoniques et des communiqués lénifiants qui, trois ans après, tiennent lieu de réactions officielles à une crise historique de nos économies. Informer, c'est aussi, sinon d'abord, se souvenir. Ne pas perdre la mémoire. Se rappeler les engagements pris. Ne jamais croire sur parole et, toujours, mettre en perspective. Voici donc...

« Au fond, c'est une certaine idée de la mondialisation qui s'achève avec la fin du capitalisme financier qui avait imposé sa logique à toute l'économie et avait contribué à la pervertir. L'idée de la toute-puissance du marché qui ne devait être contrarié par aucune règle, par aucune intervention politique, cette idée de la toute-puissance du marché était une idée folle. L'idée que les marchés ont toujours raison est une idée folle. Pendant plusieurs décennies, on a donc créé les conditions dans lesquelles l'industrie se trouvait soumise à la logique de la rentabilité financière à court terme. On a caché les risques toujours plus grands qu'on était obligé de prendre pour obtenir des rendements de plus en plus exorbitants. On a mis en place des systèmes de rémunération qui poussaient les opérateurs à prendre de plus en plus de risques absolument inconsidérés.

« On a fait semblant de croire qu'en mutualisant les risques on les faisait disparaître. On a laissé les banques spéculer sur les marchés au lieu de faire leur métier qui est de mobiliser l'épargne au profit du développement économique et d'analyser le risque du crédit. On a financé le spéculateur plutôt que l'entrepreneur. On a laissé sans aucun contrôle les agences de notation et les fonds spéculatifs. On a obligé les entreprises, les banques, les compagnies d'assurance à inscrire leurs actifs dans leurs comptes aux prix du marché qui montent et qui descendent au gré de la spéculation. On a soumis les banques à des règles comptables qui ne fournissent aucune garantie sur la bonne gestion des risques mais qui, en cas de crise, contribuent à aggraver la situation au lieu d'amortir le choc. C'était une folie dont le prix se paie aujourd'hui ! »

Si l'imposture volait, Nicolas Sarkozy serait chef d'escadrille (sur ce clin d'œil aux Tontons flingueurs, lire ci-dessous notre « Boîte noire »). Car ce discours de 2008 est évidemment le sien (pour le retrouver en intégralité, voir l'onglet « Prolonger »). Oui, ce discours où « la moralisation du capitalisme financier » devenait « une priorité », où les « questions qui fâchent » allaient enfin être posées, et d'abord « celle des paradis fiscaux », où « aucune institution financière » ne devait désormais « échapper au contrôle d'une autorité de régulation », où c'en était fini des croyances obscurantistes dans l'invisible et miraculeuse main du marché – « Il arrive que l'autorégulation soit insuffisante. Il arrive que le marché se trompe. Il arrive que la concurrence soit inefficace ou déloyale » –, où même les tristement fameuses agences de notation qui défient les démocraties, leurs Etats et leurs peuples, allaient voir ce qu'elles allaient voir – « Il va falloir contrôler les agences de notation dont j'insiste sur le fait qu'elles ont été défaillantes ».

Trois ans ont passé, et le mystérieux « On » de l'ancienne diatribe présidentielle a continué sans entraves ses ravages, spéculations, prévarications et destructions. Ce n'était évidemment qu'un discours d'opportunité, le temps de conjurer la peur d'un peuple révolté et de sauver les intérêts de ce monde oligarchique en forme de société anonyme dont Nicolas Sarkozy est le fondé de pouvoir. Des mots de démagogue, privés de signification, cachant une politique, exactement contraire, de sauvetage sans conditions de cette finance dérégulée, depuis repartie de plus belle à l'assaut de nos conquêtes sociales, de nos équilibres économiques, de nos volontés populaires et de nos souverainetés nationales. Words, words, words... comme le dit le Hamlet de Shakespeare, et c'est bien une tragédie. Une farce tragique.

Ces imposteurs qui nous gouvernent

« Le monde est au bord du gouffre par la faute d'un système irresponsable », déclarait le 3 octobre 2008, dans la foulée du discours solennel de Toulon, l'invisible premier ministre de Nicolas Sarkozy, François Fillon. Trois ans après, nous basculons dans ce même gouffre par la faute de ces gouvernants irresponsables. Qui pourrait décemment faire encore confiance à des dirigeants qui n'ont même plus l'excuse d'avoir été pris par surprise ou de s'être trompés par conviction ? Ils savaient ce qu'il en était puisqu'ils le proclamaient eux-mêmes, dans une stratégie de diversion verbale où leurs discours cachaient la réalité de leurs actes, qui les démentaient.

Mediapart l'a d'emblée rappelé (lire ici l'article de Martine Orange), c'est l'occasion ratée de 2008 qui, aujourd'hui, se paye. Et elle fut ratée en toute conscience par ces pompiers incendiaires qui nous tiennent lieu de gouvernants, venus au secours des banques avec notre argent public sans exiger de contrepartie, sans entrer à leur capital, sans les placer sous contrôle... Ainsi remis sur pied, le système financier est reparti sans rigoureuse régulation et sévères garde-fous, sans réforme du système bancaire, sans taxation des mouvements de capitaux, sans interdiction de spéculer sur les dettes des Etats, sans sanction des paradis fiscaux, sans transparence sur les mouvements spéculatifs, sans rien de tout ce qui était annoncé et promis. Bref, ils nous ont trompés, menti, trahis.

Soyons équitables. Dans l'instant, nos dirigeants ont peut-être cru à ce qu'ils disaient. Tout simplement parce qu'ils avaient peur, saisis de frayeur à la perspective d'une prise de conscience collective transformée en colère populaire. Puis, sans doute eux-mêmes surpris de ne pas rencontrer en 2008 et 2009 un front plus uni et plus déterminé, aussi bien politique que syndical, d'opposition, de résistance et d'exigence, ils sont revenus à leurs chères habitudes, abandonnant sans bruit l'impensable audace qui les avait saisis le temps d'un discours. L'intérêt, toujours l'intérêt, encore l'intérêt, tel est leur seul mot d'ordre. S'enrichir, accumuler, spéculer. L'argent privé plutôt que le bien commun. L'envers de tout idéal.

Mais ils avaient été avertis et n'étaient pas près d'oublier leurs craintes. Aussi leur fallait-il se prémunir de nouvelles déconvenues, en forçant l'avantage qu'une opposition trop divisée et trop frileuse leur avait offert. Affaiblir l'Etat social, protéger le capital financier, culpabiliser le monde du travail : le programme a depuis été suivi à la lettre, des privilèges fiscaux accordés aux très fortunés jusqu'aux coupes sombres dans la fonction publique, tandis que l'emploi restait sacrifié, miné par le chômage et la précarité. Sans oublier, bien sûr, cette bataille des retraites dont, en 2010, ils ont soigneusement choisi l'agenda – un calendrier impératif et des solutions non négociables – afin d'obtenir une victoire symbolique sur la grande masse des salariés, ouvriers et employés surtout, toutes celles et tous ceux dont les vies de travail sont la seule richesse.

Le stupéfiant discours de Toulon envisageait, excusez du peu, de « refonder le capitalisme sur une éthique, celle de l'effort et celle du travail ». Spectaculairement tenue sur Mediapart, la chronique des peu ragoûtantes coulisses du pouvoir n'a cessé de dévoiler ce qu'il en était réellement de ces intentions vertueuses. Affaires Bettencourt, Tapie/Lagarde, Takieddine (nos dossiers complets sont à consulter ici, et encore ): pour s'en tenir aux seuls grands feuilletons de l'année écoulée, ce n'est qu'une déclinaison de passe-droits, d'impunités fiscales, de justices sur mesure, de cadeaux financiers, d'arrangements entre amis, de commissions occultes et de financements parallèles. Avec en prime, notamment dans l'exceptionnelle moisson Takieddine, des paradis fiscaux toujours recommandables, des ventes d'armes toujours corruptibles et des dictatures toujours fréquentables.

Ici, comme dans les vieux romans bourgeois, les cuisines disent la vérité des salons. Nos supposés honnêtes dirigeants y font la soudaine fortune d'intermédiaires obscurs (Ziad Takieddine), promus diplomates occasionnels parce que généreux argentiers, ou d'entrepreneurs déchus (Bernard Tapie), passés par la case prison avant d'être gratifiés d'un juteux préjudice moral auquel ne saurait prétendre le plus innocent des détenus. Dans leur cruelle vérité, les enregistrements de l'affaire Bettencourt avaient brutalement mis à nu ce monde d'imposture dont l'argent est le seul moteur et la seule valeur. Un monde double, scindé entre son apparence jouée et sa réalité vraie. Un monde factice qui a cette particularité d'être l'envers de ce qu'il prétend. Et ce n'est certes pas ce monde-là qui nous sortira du gouffre où il nous a entraînés.

Le coup d’Etat des intégristes de la finance

En 2008, l'orateur de Toulon faisait l'éloge de la volonté politique et de son instrument privilégié, l'Etat. Oui, martelait-il, l'Etat ne saurait être passif face aux marchés et aux financiers. « Il me semble que la question de la légitimité des pouvoirs publics à intervenir dans le fonctionnement du système financier ne se pose plus ! », osait-il, ajoutant : « Il faut bien que l'Etat intervienne, qu'il impose des règles, qu'il investisse, qu'il prenne des participations... » Trois ans ont passé, et nous avons sous les yeux le spectacle d'une abdication politique face aux intégristes de la finance.

L'actuel emballement de la crise est politique avant d'être économique : son récent déclencheur est le putsch d'une agence de notation contre le gouvernement des Etats-Unis d'Amérique. Et ce coup d'Etat financier n'est que le prolongement des spéculations menées en Europe depuis des mois, de la Grèce au Portugal, en passant par l'Espagne et la France, contre des pays, contre leurs finances, contre leurs richesses et, donc, contre leurs peuples. Quel est donc ce monde où l'appréciation fantaisiste de mystérieux sorciers de la finance, incontrôlés et incontrôlables, qui plus est souvent financièrement intéressés à l'effet spéculatif de leurs recommandations, est jugée légitime pour sanctionner la politique d'un pouvoir élu ?

Les « clowns » de Standard & Poor's, pour reprendre le qualificatif sans appel de l'économiste américain Paul Krugman, ne font pas de l'économie, mais de la politique, comme Mediapart l'a précisément raconté (lire ici l'article de Mathieu Magnaudeix). Et pas n'importe quelle politique : celle du pire, aussi bien d'un point de vue démocratique que social. Ils l'ont reconnu sans embarras, et cet aveu n'a suscité aucune sursaut chez les opérateurs boursiers, preuve s'il en était besoin que la bataille en cours ne relève pas de la technique financière mais d'un affrontement idéologique.

Pris la main dans le sac par l'administration Obama pour une erreur de calcul portant sur pas moins de 2000 milliards de dollars, les illuminés de Standard & Poor's n'ont rien changé à leur appréciation dépréciative, se contentant de modifier leurs additions et d'assumer le caractère partisan de leur jugement en évoquant des « risques politiques » qui « pèsent plus lourd que la partie budgétaire de l'équation ». Comme l'a encore souligné le nobélisé Paul Krugman, « ces gens ne sont certainement pas en position d'émettre un jugement », et néanmoins ne s'en privent pas. Ce sont les mêmes en effet qui, en 2008, accordaient les meilleures notes de confiance et de crédibilité à la banque Lehman Brothers jusqu'à sa faillite dans la tourmente des subprimes.

Cette spéculation sur la pauvreté, qui a ruiné des millions d'Américains, ne les gênait aucunement. De même qu'au temps du capitalisme sauvage, assumé comme tel, il y avait des agences de gros bras pour briser les piquets de grève, Standard & Poor's n'est qu'une agence de mercenaires de la guerre sociale menée par les spéculateurs contre les travailleurs. A peine avait-elle dévalué la note des Etats-Unis, qu'elle s'empressait de dégrader les organismes américains de refinancement des prêts immobiliers nationalisés durant la crise, c'est-à-dire les instruments créés par la puissance publique pour en réparer les dégâts humains. De même soutient-elle aujourd'hui le triple A français comme la corde le pendu : à la condition explicite que l'offensive antisociale du gouvernement se poursuive.

En juin dernier, elle faisait savoir que « si les autorités françaises ne poursuivent pas la réforme des retraites, ne continuent pas de modifier la Sécurité sociale et ne consolident pas le budget face au risque d'accroissement des dépenses liées aux retraites et à la santé, alors il est incertain que l'Agence maintienne la note AAA » (lire un rappel ici). Et, lundi 8 août, son président du comité de notation des Etats vantait non seulement la réforme des retraites française mais le retrait de la politique de relance budgétaire (lire là), ajoutant sans fioritures : « Le gouvernement est resté droit dans ses bottes. Il a connu beaucoup de contestation de la rue, mais il n'a pas cédé à cette pression, ce qui souligne la crédibilité de l'exécutif pour prendre des mesures difficiles. »

Nos démocraties sont aujourd'hui défiées par les mêmes idéologues supposément économistes qui, disciples de Milton Friedman (son histoire est ici sur Wikipédia), ont accompagné les dictatures latino-américaines dans les années 1970 et 1980 sans aucun état d'âme. Convaincus d'avoir raison contre les peuples, auxquels il faudrait d'abord savoir dire non et, surtout, ne pas avoir à rendre de comptes, ils s'accommodent volontiers de pouvoirs autoritaires, où l'exception devient la règle et la répression l'ordinaire.

Conseiller de Barack Obama et ancien journaliste, David Axelrod voit juste en lançant à propos de S&P : « C'est une dégradation Tea Party. » L'agence de notation n'est ici que le bras financier, comme l'on dirait le bras armé, de la droite extrême américaine, guerrière, impérialiste et raciste, xénophobe et homophobe. Là-bas comme ici, d'une élection présidentielle à l'autre en 2012, ce n'est donc pas une crise financière qu'il nous faut affronter, mais une bataille politique qui appelle un sursaut vital. On ne compose pas avec un adversaire déloyal, aveuglément idéologique et profondément amoral, comme l'a trop longtemps cru le président Obama (lire ici l'article de Thomas Cantaloube). Non, on l'affronte, pied à pied, par la construction d'un rapport de force et d'une alternative déterminée.

Aujourd’hui, être réaliste, c’est être radical

Rencontre de la troisième crise du capitalisme, après celles de 1857 et de 1929, et de la troisième révolution industrielle, après celles de la machine à vapeur et de l'électricité (lire ici un rappel synthétique), notre époque de bouleversement inattendus et d'événements imprévisibles ne cesse de mettre à l'épreuve nos volontés et nos lucidités. Mais, parallèlement aux révolutions arabes qui inaugurent un incertain réveil des peuples, elle vit cette année son moment de vérité.

La crise dans laquelle nous sommes plongés est le prix à payer de la contre-révolution néolibérale qui, depuis trente ans, sur notre continent notamment, déboussole les peuples, défait les solidarités et accroît les inégalités. De deux choses l'une, soit nous réussissons à la renverser et à inventer un nouveau cours, européen et national, où les exigences démocratiques et sociales reprennent le dessus ; soit, dans sa fuite en avant provoquée par sa propre faillite, cette contre-révolution économique appellera une contre-révolution politique, génératrice de violences et de haines, de libertés perdues et de solidarités brisées.

Car comment peuvent-ils s'en sortir, sinon en faisant taire les peuples ? A la différence des révolutions, improbables par essence, les catastrophes n'arrivent jamais par surprise, mais toujours par habitude – autrement dit, par renoncements successifs et capitulations cumulées. Loin d'être une exception, la morgue de Standard & Poor's témoigne d'un état d'esprit banal dans ce monde où les politiques ont abdiqué devant les financiers. Ainsi, dans cette Europe qui marche sur la tête, la finance en haut et la politique en bas, la Banque centrale européenne peut-elle imposer ses diktats aux Etats alors même que ses dirigeants n'ont aucun compte à rendre aux peuples.

Dans la folie du week-end dernier où l'on trouvait normal que nos gouvernants « donnent des gages à la BCE » (lire par exemple ici), il a été trop peu remarqué que ladite banque centrale avait posé ses conditions draconiennes à l'Italie dans une lettre « secrète », révélée par le Corriere della Sera (lire ici l'article du quotidien). Dans ce quasi « programme de gouvernement », selon nos confrères italiens, l'actuel gouverneur, le Français Jean-Claude Trichet, et son successeur, l'Italien Mario Draghi, appellent le gouvernement Berlusconi, dont la corruption avérée ne les inquiètent pas outre mesure, à accentuer la libéralisation de l'économie.

Outre l'exigence de « moins de rigidité sur les contrats à durée indéterminée », donc d'une dérégulation du marché du travail, cette missive en forme d'oukase recommande la privatisation des sociétés municipales qui, dans la péninsule, gèrent souvent les transports publics, la collecte des déchets ou la distribution d'électricité et de gaz. On comprend que ses auteurs aient voulu taire cette lettre : car, en juin dernier, les Italiens se sont prononcés par référendum, à une immense majorité, contre la privatisation de la distribution de l'eau, tout comme ils ont approuvé le refus d'autoriser l'Etat à construire de nouvelles centrales nucléaires ainsi que celui de faire obstacle au déferrement du président du conseil devant la justice (les résultats des référendums sont consultables ici).

Ce simple épisode de la lettre cachée, et heureusement révélée par la presse, illustre ce b.a.-ba démocratique qu'il nous faut, plus que jamais, défendre contre les fourriers de la dictature des marchés : que le sort des peuples dépend d'abord d'eux-mêmes et exige qu'on leur demande leur avis, ce qui suppose qu'ils soient librement informés grâce au recul des barrières d'opacité et de secret dressées contre l'exigence citoyenne de transparence. Quant aux médecins moliéresques qui prétendent parler en notre nom, imposant leurs remèdes de Diafoirus à des maladies imaginaires, ils doivent être urgemment congédiés tant ils sont les premiers fauteurs de crise. Ne sont-ce pas les agences de notation qui furent « les agents clés de l'effondrement financier », comme le soulignait en janvier dernier la commission gouvernementale américaine d'enquête sur la crise ?

Ne sont-ce pas les plans de sauvetage de la finance et la récession, provoquée par cette crise bancaire et financière commencée en 2008, qui sont à l'origine de l'explosion récente de la dette publique en Europe et dans le monde ? « Le déficit public moyen dans la zone euro n'était que de 0,6% du PIB en 2007, mais la crise l'a fait passer à 7% en 2010 », rappelait le Manifeste des économistes atterrés, ajoutant surtout que la montée de la dette publique en France et dans de nombreux pays européens « provient largement non pas d'une tendance à la hausse des dépenses publiques mais de l'effritement des recettes publiques », du fait notamment « de la contre-révolution fiscale menée par la plupart des gouvernements depuis vingt-cinq ans » – un coût minimum de 100 milliards d'euros pour la France (lire ici l'article de Laurent Mauduit).

Il faudrait citer toutes les fausses évidences que démonte ce Manifeste, soutenu par Mediapart depuis son lancement fin 2010 (retrouver ici notre article du 10 octobre 2010). Il y en a dix, accompagnées de vingt-deux propositions de mesures « pour sortir de l'impasse » parmi lesquelles celle-ci, prophétique : « Les agences de notation financière ne doivent pas être autorisées à peser arbitrairement sur les taux d'intérêt des marchés obligataires en dégradant la note d'un Etat. » Ou celle-là, efficace : « Affranchir les Etats de la menace des marchés financiers en garantissant le rachat des titres publics par la BCE ». La lecture de ce texte aussi clair que concret, dont les propositions sont d'une évidente portée pratique, est revigorante car elle montre que, loin des résignations, il y a des solutions. Mais elles supposent des remises en cause radicales.

Ce Manifeste est né de ce constat atterré, aujourd'hui vérifié par l'expérience, que « la crise économique et financière qui a ébranlé le monde en 2007 et 2008 ne semble pas avoir affaibli la domination des schémas de pensée qui orientent les politiques économiques depuis trente ans » et que « le pouvoir de la finance n'est nullement remis en cause dans ses fondements ». La voie qu'il trace est celle d'une radicalité de bon sens : non pas celle qui se paye de mots ou d'illusions, mais celle qui, fidèle à l'étymologie du mot « radical », s'attaque à la racine du mal. Dans cette acception, être radical, c'est être réaliste : face aux bilans désastreux et aux catastrophes annoncées de politiques construites sur les fausses hypothèses d'une efficience des marchés financiers et d'un poids excessif des Etats, il faut une autre politique, aux présupposés et aux conclusions radicalement différents.

Rien n'est écrit, tout dépend des peuples

Sans doute faut-il se pincer pour y croire mais il est vrai qu'en 2008, à Toulon, Nicolas Sarkozy jurait nous devoir « la vérité : dans la situation où se trouve l'économie, je ne conduirai pas une politique d'austérité parce que l'austérité aggraverait la récession ». Trois ans après, Alain Minc, symbole de ce petit monde de conseilleurs et d'entremetteurs qui résume une politique réduite à l'agiotage, confie au Monde la vérité vraie de cette politique : « Nicolas Sarkozy est devenu Raymond Barre. Il ne peut plus changer de ligne, préserver la note AAA de la France coûte que coûte. Elle est devenue notre trésor collectif. »

Que Raymond Barre, premier ministre tenant d'une politique d'austérité à la fin du septennat de Valéry Giscard d'Estaing, ait quelque responsabilité dans son échec électoral à la présidentielle de 1981 ne doit pas nous rassurer pour 2012. Concierge utile de cette oligarchie, dont il fait circuler les messages et dit tout haut les basses pensées, Alain Minc est un pronostiqueur catastrophique, au risque parfois du ridicule – en 2008, la crise était selon lui « grotesquement psychologique » (à revoir ici) et, en prime, Mediapart une entreprise vouée à l'échec (à revoir là). L'essentiel est ailleurs, dans ce message idéologique : l'austérité comme seul horizon et les marchés comme seuls maîtres.

Nous savons donc ce qui nous attend, et cela se joue maintenant.Tout en étant concocté dans une opacité totale qui est, en elle-même, un déni de démocratie, l'agenda du pouvoir est transparent : jouer de la crise comme d'un levier pour rendre encore plus définitive la défaite du monde du travail. Terme religieux, où le fétichisme de la croyance détrône la politique comme volonté, « la règle d'or » sur le pourcentage de déficit, tendue comme un piège grossier à l'opposition de gauche, n'a d'autre but, outre de possibles cacophonies socialistes, que cette pédagogie de la fatalité et de la résignation. L'offensive est en route, et ce ne sont pas des communiqués, interviews, déclarations et petites phrases qui l'arrêteront. Mais une mobilisation, évidemment. Un rapport de force. Une lutte.

Le pouvoir le sait qui prend les devants, continuant, voire accélérant, son travail de division du corps social où la chasse aux boucs émissaires est chargée de faire diversion en semant son poison. Lundi 8 août, quand le yo-yo des Bourses donnait le tournis après le putsch américain de S&P, le ministre de l'intérieur, Claude Guéant, s'empressait d'annoncer un « résultat historique » d'expulsions d'étrangers en 2011 et celui du travail, Xavier Bertrand, promettait d'ici la fin de l'année, et sur une idée de la toujours extrême Droite populaire, « un fichier unique des allocataires sociaux » afin de renforcer « la lutte contre les fraudes sociales ».

Les immigrés et les pauvres, sans oublier les jeunes : l'un des initiateurs du Manifeste des économises atterrés, Philippe Askenazy, a minutieusement démontré comment ces politiques qui stigmatisent des catégories entières de la population (dont, il le rappelle aussi, les femmes) « ont engendré bon nombre des obstacles auxquels font face l'économie et la société françaises » (voir ici notre compte rendu de son dernier livre, Les Décennies aveugles). Mais peu importe pour les imposteurs qui nous gouvernent : leur souci n'est pas l'intérêt général mais leur survie particulière. Leur force de dominants ne repose que sur la faiblesse des dominés, cette division qu'ils s'emploient à diffuser et à installer, au nom de l'origine, de l'âge, du statut, de la culture ou de la croyance.

Seul un front commun, rassembleur et fraternel, saura enrayer cette machine infernale : une union populaire de toutes celles et tous ceux qui ont pris conscience des enjeux véritables et des urgences essentielles. Avec certes des nuances, toutes les oppositions de gauche revendiquent cette lucidité mais elles restent éparpillées, divisées par leurs différences ou paralysées par leurs ambitions. A nous tous de leur dire, partis, syndicats, mouvements et associations, que ce n'est plus l'heure de jouer petit bras, en soupesant les urnes de demain, en évaluant les chances d'après-demain ou en ruminant les divergences d'hier. Nous n'avons cessé de le répéter à Mediapart, et l'époque appelle une clameur plus ample : jamais un combat n'a été gagné sans avoir été mené, sans avoir su s'opposer, sans avoir réussi à se rassembler, sans s'être donné collectivement le courage de l'engager.

Quant à l'échéance de 2012, celles et ceux qui s'y consacrent devraient savoir qu'une élection n'est jamais un placement spéculatif, mais qu'elle relève d'un travail de tous les jours. Aussi, quand la tragédie s'annonce, le sort des peuples ne saurait être suspendu à un calendrier électoral. Il se joue ici et maintenant. Et, de ce rendez-vous, dépend aussi l'issue électorale. C'est pourquoi nous avons besoin d'une révolte citoyenne, aussi pacifique que majoritaire, qui s'emploie à remettre notre monde sur ses bases. A briser ce cercle infernal où l'argent, devenu la mesure de toute chose, finit par détruire toute valeur.

 International France Economie Culture-Idées agences de notation Crise dette Finance Nicolas Sarkozy Parti pris

 

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11 août 2011 4 11 /08 /août /2011 05:52

 


LORS DE SA CONFERENCE DE PRESSE DU MERCREDI 10 AÖUT, SEGOLENE ROYAL S'EMPARE DE LA CRISE, ET FUSTIGE LES GOUVERNANTS EUROPEENS QUI ONT BEAUCOUP PROMI EN 2008 POUR EN SORTIR, MAIS QUI N'ONT JAMAIS EX2CUTER LEURS PROMESSES; lES CAPITALISTES BANQIERS ET FINANCIERS, TRAEDER SONT DEVENUS LES MAÏTRE DU MONDE, POUR SE SERVIR PLUTÖT QUE DESERVIR L'ES ECONOMIES NATIONALES ET INTERNATIONALES.

 

C'EST AINSI QUE FAUTE D'EXECUTION DES ENGAGEMENTS PRIS EN 2008 LORS DE LA PREMIERE CRISE, NOUS EN SOMMES ARRIVES A UNE SECONDE CRISE BEAUCOUP PLUS GRAVE, ET SARKOZY EN EST EN GRANDE PARTIE LE BATISSEUR EN TANT QUE PRESIDENT DU G 2O JUSQU'0 LA FIN 2011, IL EN PROFITE POUR IMPOSER LE LIBERALISME FINANCIER, QUI SERVENT SES INTERÊTS D'AUJOURD'HUI, MAIS SURTOUT SERVIRONT CEUX DE DEMAIN POUR LUI ET SA FAMILLE? IL ASSURRE SA FAMILLE, AVANT SON DEPART ET NE TARDERA PAS A INFLIGER AUX FRANCAIS LA RIGUEUR, L'AUSTERITE AUX CITOYENS ALORS QU'IL EST LE SEUL RESPONSABLE DE NOTRE ENDETTEMENT.


J.C.TRICHET, PRESIDENT DE LA BCE, RECONNAÎT LUI MËME QUE, JAMAIS IL N'Y AVAIT EU DE TELLE CRISE ECONOMIQUE DEPUIS LA DERNIERE GUERRE ET MÊME LA PREMIERE GUERRE ... CETTE CRISE EST SEMBLABLE A CELLE DE 1920 QUI S'EST ACHEVEE PAR LA SECONDE GUERRE MONDIALE. IL AJOUTE QU'IL EST GRAND TEMPS D'ORGANISER UNE AUTRE POLITIQUE, AFIN DE REDONNER LA CONFIANCE AUX CITOYENS DE TOUS RANG, AFIN DE RECREER LA CROISSANCE.

LA RIGUEUR ET L'AUSTERITE N'ONT JAMAIS ETE FACTEURS DE CONFIANCE NI DE CROISSANCE BIEN AU CONTRAIRE, ELLE FORCENT AU REPLI DE TOUS LES ACTEURS DE L'ECONOMI, AU REPLI SUR SOI...


      Royal attend que "les décisions politiques soient enfin prises" 


Le Point - Les sept mesures de Royal face à la crise

La candidate à la primaire PS relance son "ordre juste" et dénonce l'inertie du gouvernement...

Ségolène Royal, qui se veut en pointe sur les questions financières face à ses rivaux socialistes pour la présidentielle, a exposé sept mesures qui, selon elle, avaient fait consensus au lendemain de la crise bancaire de 2008.

Elle prône tout d'abord la création d'une agence publique chargée de noter les États et la création d'un fonds souverain européen pour financer les investissements. Elle souhaite également un gouvernement économique européen "capable d'agir", car ce n'est pas, dit-elle, à la Banque centrale européenne (BCE) de "faire la pluie et le beau temps". Elle demande qu'une suite soit donnée au vote par le Parlement européen d'une taxation des transactions financières et réclame l'interdiction de la spéculation sur la dette des États. "Comment peut-on encore accepter que des organismes bancaires, des institutions financières spéculent sur la dette des États ?" a-t-elle dit en demandant que la liste des banques concernées soit rendue publique. L'adoption d'un plan de relance européen et la réforme du système bancaire complètent le dispositif proposé par la candidate à la primaire socialiste.

Reuters - Ségolène Royal relance son "ordre juste" face à la crise

Dans le "nouvel ordre international juste" que Ségolène Royal appelle de ses voeux, le système financier "sera mis au service du développement économique, de la relance de l'activité des entreprises et donc de l'emploi et du bien-être", et non l'inverse.

"Il faut que les dirigeants s'unissent pour remettre au pas le système financier", a-t-elle dit, estimant que les opinions publiques n'accepteraient pas la poursuite d'un système où la recherche de "rendements à deux chiffres" se fait au détriment des salariés...

AFP - Royal (PS): profiter de la crise pour imposer un "ordre international juste"

Intox2007 - Royal reloaded : la crise financière

Nouvel Obs - Sécurité: Ségolène double Sarkozy

Un an après son discours controversé de Grenoble, le président ne veut plus être en première ligne sur la délinquance des jeunes. Du coup, c'est son ex-rivale de 2007 qui occupe le terrain. Sans que, à gauche, personne ne s'en émeuve outre mesure... (Merci Élisabeth)

Le Figaro - Twitter-juillet: Royal a la cote

Le Twittoscope TF1 News a publié les résultats du mois de juillet. Il en ressort que les personnalités politiques françaises les plus citées sur Twitter au mois de juillet sont : Dominique Strauss-Kahn, Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal et Martine Aubry.

La personne la plus critiquée sur twitter ce mois là est Christine Lagarde, tandis que Ségolène Royal a été la plus appréciée. Jacques Chirac sort du classement qui voit entrer Manuel Valls....

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3 août 2011 3 03 /08 /août /2011 06:42

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Augmentons les impôts des plus riches pour résorber les déficits et la dette !

En France nous avons 514 niches fiscales, dont celles de Copé de Scherer, coutent plus de 240 millards à l'Etat chaque année, si nous comptons que les 274 autres qui restent, côutent plus d'un milliard chacune, ce sont  514 miliards d'euros qui ne rentrent pas dans les caisses de l'Etat chaque année.

Lorsque l'on sait que toutes ces niches fiscales sont au service des spéculateurs boursiers, des promoteurs immobiliers, des propriétaires des actionnaires du CAC 40 ...

Il ne faut pas nous étonner que nous soyons a la veille d'une faillite et d'un dépôt de bilan en France. Ne fermons pas les yeux sur les faits réels de ntre situation. Tant de choses nous sont cachées par le pouvoir Sarkozy ...

Ségolène Royal a parfaitement raison de ne pas vouloir augmenter les impôts sur ceux qui en payent déjà depuis toujours, de vouloir les étendre très justement a ceux qui n'en payent plus depuis trop longtemps alors qu'ils sont les plus riches de notre société Française ...

Mais il faut aussi parler des niches fiscales sociales, a savoir que nos cotisations ne remplissent plus leur rôle de solidarité du fait que l'Etat, surtout celui de Sarkozy a vidé les caisses de ses dernières, pour une redistribution aux patrons du CAC 40, aux amis du pouvoir. Ensuite on nous fait le chantage de payer plus de charges sociales, des années de travail en plus, travailler jusqu'à 70 ans, les travaux forcés à perpétuité, pendant que 31% des jeunes sont au chômage, que 38% des quinquagénaires le sont aussi et ne bénéficieront jamais d'une pension retraite.

Faut-il rappeler que, en 2002, lorsque L.Jospin a quitté le pouvoir, tous les comptes de la sécurité sociale: Retraite et maladie étaient équillibrés.

Dès l'arrivée de Raffarin à Matignon, la distribution des cadeaux aux amis avec le fruit de nos cotisations sociales a commencé, depuis la droite UMP, n'a cessé d'aggravée ces abus de détournements de nos fonds de solidarités nationales.

La situation s'est d'autant plus aggrvée bien d'avantage avec l'arrivée de Sarkozy et ses folies dee grandeurs, fait que en 2012 nous serons à la limite de la faillite au même titre que la Grèce ...

Car il a remplacé les charges sociales par des dettes, des emprunts par milliards, que nous devrons remboursés demain ... Comment ?

Il est donc indispensable si nous voulons éviter cela de supprimer toutes les niches fiscales commerciales, immobilières boursières, ces 514 niches doivent disparaîtres. Pour ensuite remplacer toutes nos charges et cotisations sociales par un budget de l'Etat de la République qui se doit de servir le peuple et pas se servir sur notre dos ...

Tous les impôts sur tous les revenus doivent êtres déclarés, et chacun doit payer sa part pour participer à l'essor économique de notre nation.

Penser qu'en supprimant toutes les niches fiscales nous aurions chaque année 514 milliards dans les caisses, changerai du tout au tout, notre façon d'appréhender l'avenir et de vivre ensemble importe notre vie sociale que l'on soit riche ou modeste, le soleil pourrait enfin briller pour tout le monde.

Enfin, ne plus avoir ni dette ni déficit, de ne plus être dépendants des autres Pays  d'l'Europe allègerait notre solidarité entre les nations, notre endettement envers eux  ...

 

Tout le monde nous parle de dette, de réduction des dépenses. Mais si on augmentait les recettes ?

C’est ce que propose aux USA un sénateur indépendant qui se présente comme social-démocrate, Bernie Sanders. En se basant sur une étude de deux chercheurs en statistiques et économie sur des scénarios  de comportement fiscal simple : Que se  passerait-il si on gardait le taux d’imposition marginal de 1961 aux USA ?

If corporations and households taking in $1 million or more in income each year were now paying taxes at the same annual rates as they did back in 1961, the IPS researchers found, the federal treasury would be collecting an additional $716 billion a year.

Voilà vous allez bien lu , pour eux ça ferait 716 Milliards de US$/annuels en terme de rentrées fiscales. Ce qui fait de quoi résorber le déficit en quelques années.  Notons, qu’à l’époque en 1961, les USA étaient en pleine croissance.On le voit sur la courbe suivante, dans l’histoire fiscale des USA, les années de plus forte croissance économique et sociale ont été accompagnées de fort taux d’imposition marginal. La baisse de ce taux, correspond aux années d’endettement massif. Et comme par hasard , comme chez nous, au début de la financiarisation de l’économie qui a conduit à ce que la dette publique soit achetée par le privé, soumis à intérêts et génère des profits pour la ploutocratie… via des produits dérivés et autres merveilles mathématique évitant le risque privé: Gagner de l’argent en faisant faillite ou en spéculant sur la faillite des autres, puis des états.

      

A 70% ils allaient sur la Lune, à 40% les navettes explosaient, et désormais à 35% et bientôt 25% ils vont devoir utiliser les fusées russes “Soyouz” pour aller dans l’espace.

Ramenons ça à la France. Depuis les années 2000, nous connaissons une politique fiscale loufoque basée sur les dictats de L’OCDE et la pensée libérale idiote : trop d’impôt tue l’impôt.  en fait tout dépend du contexte. Donc depuis 2000, nous avons des cadeaux fiscaux pour les particuliers et pour les entreprises.

Pour les particuliers on estime tout ça à des milliards depuis 2000, rien que pour l’impôt sur le revenu des particuliers, ça fait 115 milliards cumulés depuis 2000.

Rajoutez à ça les niches pour entreprise, la niche Copé, je vous la fait à 5 Milliards par An.

Rajoutez le faible taux de l’Impôt sur les Sociétés pour les grosse entreprises, du fait de trop grande permissivité du code des impôts, est de 8% contre 33% facial. On appelle cela de l’optimisation fiscale via filiale dans les paradis fiscaux et autres magouilles.

On tombe facilement sur un rapport cité par le Monde fin 2009 , ou la tribune qui indique un manque à gagner de 8 milliards par AN, rien que pour le CAC40 qui en plus ne regroupe pas toutes les plus grandes entreprises. Les 50 ou 150 suivantes doivent elles aussi faire de l’optimisation fiscale. Tout cela encore confirmé récemment. Et disponible au format PDF à cette adresse.

 

En 2012, ça fera donc 150 milliards envolés du coté des entreprises sur les 10 dernières années  .

 

Faisons la somme : 255 milliards d’€ partis en spéculation, bulle immobilière , signes extérieurs de richesse, produits financiers et autres cochonneries bancaires.  Le dette de l’état est de  +- 1300 milliards d’Euros (hors sécurité sociale ) , en 10 ans , 18% de ce volume aurait été remboursé.

Et encore ce ne sont là que des calculs à la louche… pour la niche Copé. Regardons la répartition des revenus salariés des Français :

Alors oui, pour des raisons d’équité nous devons augmenter l’impôt des plus riches, du top 5 ou top 8% des revenus. Soit dès 4000€ (95% des Français sous ce seuil) ou dès 6000€ (98% des Français sous ce seuil) mensuel par individu.  Ce qui veut dire ne pas augmenter l’impôt des autres. Et donc jouer sur la progressivité, en rajoutant un nombre de tranches important.

Nous devons ré-équilibrer l’impôt sur les sociétés pour que les PME ne soient pas défavorisées vis à vis des grandes entreprises et que le déficit de l’état n’augmente pas.

Donc ne pas augmenter les impôts , sauf.. pour une petite part de population. Petite part que l’UMP appellera de façon odieuse “Les français d'en bas” , alors que ne sont que “des” français nantis, qui ne paient plus d'impôt grâce à toutes ces niches fiscales. Ou alors classes moyennes, alors que ce sont les classes supérieures. Là encore tout devra être dans la pédagogie de la mesure et des exemples précis.

 

Oui ! N'en déplaise à la droite,comme à Gauche, une fois encore Ségolène Royal a parfaitement, raison de ne pas vouloir augmenter les impôts de ceux qui en payent, mais de répartir ceux ci sur toutes les catégories. Supprimer toutes ces niches fiscales, c'est éviter la rigueur, l'austérité, surtout que ce sont ceux qui sont les plus modestes qui paieraient encore la facture.

Ségolène Royal le dit l'Etat, les élus du peuple sont là pour servir le peuple et non pas pour se servir sur son dos ...

 

AUX PRIMAIRES SOCIALISTES VOTEZ SEGOLENE ROYAL DES LE PREMIER TOUR LE  9 OCTOBRE... RENOUVELEZ LE 16 SI ELLE N'EST PAS ELU AU PREMIER TOUR ... 

 

 

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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 20:53

 

 

Ce Matin Ségolène ROYAL a lancé sa campagne en direction des jeunes.


      SIGNEZ L' APPEL

http://www.wat.tv/video/ni-sacrifies-ni-assistes-signez-3wjk5_3wf0p_.html

Jeunes de France, engageons nous avec Ségolène Royal !

Notre génération a vécu la moitié de sa vie dans un pays gouverné par la droite. Pour nous, la belle France appartient aux livres d'histoire. Notre réalité c'est l’abstention, un Front National à 20%, et une crise économique, sociale et écologique sans précédent. Notre réalité, c'est aussi la discrimination et la stigmatisation qu'elle soit raciale, générationnelle ou sociale.


On dit de notre génération qu'elle est sacrifiée mais nous ne sommes pas résignés. Nous refusons les discours fatalistes qui voudraient nous faire croire que la politique ne peut plus rien dans un contexte d'économie mondialisée. Nous sommes convaincus que la politique peut et doit apporter des solutions aux problèmes que rencontrent notre génération et la France, à condition d’avoir une détermination sans faille pour y arriver.


Chômage massif, précarité, absentéisme scolaire, suppression massive de poste d'enseignants et de policiers, déficit public, désengagement de l'état dans l'aide aux associations, le bilan de Nicolas Sarkozy est catastrophique. La droite préfère l'héritage à l’Égalité et au Mérite républicain. Elle entretient la reproduction sociale par des mesures injustes et instaure un climat de « choc » des générations que nous refusons.


Nous refusons de laisser une seconde chance à Nicolas Sarkozy. Nous refusons de laisser le Front National et toute forme d'intégrisme s'installer dans nos quartiers. Nous refusons aussi d'être la variable d'ajustement d'une économie en déroute et les laissés pour compte d’un système de quelques uns. Pour autant, nous refusons l'idée selon laquelle nous serions des victimes et qu'il faudrait nous protéger à grand coup de mesures égalitaristes.


Notre réalité, c'est une France pleine de talents. Une France créative et innovante. Nous voulons prendre notre place en toute liberté dans la société et nous ne laisserons personne construire demain à notre place. Ni sacrifiés, ni assistés. Ce que nous voulons en tant que jeunes c'est retrouver la confiance pour ne plus avoir peur de quoi demain sera fait. Cette confiance passe nécessairement par une insertion professionnelle réussie.


Les primaires citoyennes à gauche vont être une formidable occasion démocratique pour mobiliser notre génération. Nous avons fait le choix d'une vision de la société. Ce choix c’est celui de la politique par la preuve, c’est le choix de la candidate qui défend un vrai projet pour la jeunesse : c’est le choix de Ségolène Royal.


Ségolène Royal a entendu les véritables aspirations de la jeunesse. Elle a compris qu'il n'y a pas de société d'avenir sans avenir pour les jeunes. Elle a compris qu’il fallait responsabiliser les jeunes en leur donnant de nouveaux droits mais aussi en leur rappelant leurs devoirs. Il n'y a pas UNE jeunesse mais des jeunes et nous sommes prêts à construire la société de demain si on nous en donne les moyens. Elle a montré, dans sa région, sa capacité à répondre concrètement à nos attentes.


Pour permettre une meilleure insertion professionnelle, Ségolène Royal propose d'obliger les entreprises de plus de 50 salariés à accueillir des jeunes en alternance. Et pour les entreprises de plus de 50 salariés bénéficiant d’aides publiques, de recruter des jeunes de moins de 25 ans.


Parce qu'une société d'avenir c'est aussi une société qui donne les moyens à sa jeunesse d'exprimer tout son talent et sa créativité, Ségolène Royal propose la mise en œuvre d’un plan national de créations d’entreprises grâce à la mobilisation de bourses « désir d’ entreprendre » pouvant atteindre 10 000 euros par jeune créateur.


Le permis de conduite est un outil indispensable à l'émancipation de chacun. Malheureusement, il reste trop inaccessible. Ségolène Royal propose d'intégrer l’examen du code de la route dans la formation au lycée pour permettre à un maximum de jeunes de bénéficier de cet outil.


Avec la mise en place d'un service citoyen mixte et obligatoire, Ségolène Royal propose de redonner à la jeunesse de France un sentiment collectif d'appartenance à la nation, pour renforcer nos valeurs républicaines de solidarité et de fraternité.


Nous sommes heureux et fiers de nous mobiliser pleinement aux côtés de Ségolène Royal au sein de la force citoyenne et nous appelons tous les jeunes de France à signer cet appel et à rejoindre les comités locaux de la campagne de Ségolène Royal, dans les villes, dans les villages, dans les quartiers et dans les campagnes.

 

AUX PRIMAIRES SOCIALISTES DES LE 9 OCTOBRE, VOUS QUI ÊTES JEUNES ET MOINS JEUNES VOTEZ SEGOLENE ROYAL ... SI NECESSAIRE RENOUVELEZ LE 16 OCTOBRE, MAIS C'EST AU PREMIER TOUR QUE SEGOLENE DOIT L'EMPORTER...

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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 05:56

   

 

ACCULE A UNE DELINQUANCE DE PLUS EN PLUS DEVELOPPEE CHEZ LES JEUNES, UN ECHEC COMPLET SUR L'INSECURITE, SARKOZY SE SENT OBLIGER D'ADOPTER UNE IDEE DE LA CAMPAGNE 2007 DE SEGOLENE ROYAL: L'ENCADREMENT MILITAIRE POUR CES JEUNES EN PERTE DE REPERES, AFIN DE LEUR EVITER LA PRISON QUI N'A RIEN D'UNE SOLUTION POUR LEUR AVENIR ... 

 

 

TANT DE LOIS VOTEES POUR RIEN, CONTRE LA REPRESSION DES JEUNES, POUR ENFIN SE RENDRE COMPTE QU'IL EST TEMPS A LA FIN DE SON MANDAT D'ADOPTER L'ENCADREMENT MILITAIRE POUR REEDUQUER LES JEUNES DELINQUANTS, LES RENDRE RESPECTUEUX DES AUTRES, LES HABITUER A UNE DISCPLINE DE VIE, QUI LES AIDERA A PRENDRE UN AUTRE CHEMIN DE CITOYEN RESPONSSABLE.

 

LORS DE SA CAMPAGNE PRESIDENTIELLE DE 2007, SEGOLENE ROYAL AVAIT LANCE CE PROJET, QUE N'AVAIT ELLE PAS ETE DECRIEE, PAR SA FAMILLE SOCIALISTE ET LA DROITE HAINEUSE DANS L'INCAPACITE DE GOUVERNER LA FRANCE, QUE DE TEMPS PERDU DEPUIS QUATRE ANS AVEC sARKOZY, QUI A LA FIN DE SON MANDAT SE VOIT OBLIGER DE CHERCHER UNE AUTRE VOIE POUR LUTTER CONTRE LA DELINQUANCE, HEUREUSEMENT QUE C'EST LA VOIE ROYAL QUI VOLE A SON SECOURS ... 

 POUR LES PRIMAIRES SOCIALISTES VOTEZ SEGOLENE ROYAL DES LE PREMIER TOUR  ...


« Encadrement militaire des délinquants comme alternative à la prison : je le ferai en 2012 » déclare Ségolène Royal

« J'ai proposé  une solution, la droite s'en empare, qu'elle le fasse tout de suite, les Français en ont assez des promesses sans lendemain » a demandé Ségolène Royal aujourd’hui lors d’une rencontre avec les habitants du quartier Bagatelle à Toulouse ajoutant « Monsieur  Sarkozy se rallie à l’une de mes propositions  et je lui demande de passer enfin des discours aux actes et le mettant au défi d'agir. »

Depuis cinq ans, Ségolène Royal  propose  sans relâche des solutions concrètes et efficaces pour lutter contre l’insécurité et notamment la mise en place d’un encadrement militaire. Cette solution est une alternative à l’impunité, qui conduit à la récidive, mais aussi unealternative à l’incarcération car les prisons surchargées aggravent la délinquance. 

Il existe  une action de la Défense nationale, intitulée « Défense 2éme chance », constituée de 21 Etablissements Publics d'Insertion de la Défense accueillent en effet  actuellement des jeunes volontaires, âgés de 18 à 25 ans, sans qualification et en difficulté scolaire.

Un parcours complet de 8 à 24 mois est proposé en internat avec trois objectifs : 

- une remise à niveau des fondamentaux scolaires,
- retrouver des repères par une formation civique et comportementale structurante, 
- une préformation professionnelle.

Ségolène Royal propose que ce savoir-faire de la Défense nationale soit mobilisé et au besoin complété pour offrir une solution nouvelle et remettre ainsi  les mineurs délinquants sur de bons rails : « Il faut une remise à niveau scolaire, l'apprentissage d'un métier, le permis de conduire, les règles du vivre ensemble, les droits et devoirs dans une République et la participation à des chantiers humanitaires ».a t-elle précisé 

L’annonce du vote d’une loi (en Octobre !)  reporte de fait,  étant donné les délais, les décisions concrètes en 2012. Donc il vaut mieux voter pour Ségolène Royal, qui elle, le fera !


Ségolène Royal demande également au gouvernement un « moratoire sur la fermeture des régiments car on ne peut pas dire à la fois qu'on va mettre en place l'encadrement éducatif militaire des jeunes délinquants et, de l'autre côté, continuer à fermer les casernes."

La politique de sécurité est en un échec total et les violences ont augmenté de 21,2% depuis 2002. Cet échec, largement dénoncé par tous les élus de terrain, de droite comme de gauche a désormais été établi par un constat sans appel de la Cour des Comptes.

 

Ségolène Royal agira et donnera aux français la sécurité à laquelle ils ont droit.

 

  

L'Equipe de Ségolène Royal

 

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24 juillet 2011 7 24 /07 /juillet /2011 05:27
Dimanche 24 juillet 2011

 

Ségolène Royal: le sommet européen n'apporte que des "colmatages provisoires"

Ségolène Royal, candidate à la primaire socialiste, a estimé jeudi que ce sommet européen "n'apporte que des colmatages provisoires à une crise sans précédent".

 

Ségolène Royal à l'université d'été du PS le 27 août 2010, à La Rochelle (Audrey Cerdan/Rue89).


"Ce 23ème sommet européen n'apporte que des colmatages provisoires à une crise de l'euro sans précédent, qui va bien au-delà du problème de la dette de la Grèce", a déclaré l'ex-candidate à l'Elysée.


"Les conclusions de ce sommet sont à court terme et n'engagent aucune reforme de structure comme si les dirigeants européens étaient tous prisonniers des échéances électorales et n'avaient pas le courage d'agir, une fois de plus", a ajouté la présidente de Poitou-Charentes.


"En effet l'accord final reporte à plus tard les deux questions fondamentales pour l'avenir de l'Europe : la lutte contre la spéculation financière et la relance économique de la zone euro", a estimé Mme Royal.


"Des solutions durables existent pour sortir de la crise à condition que s'impose une vraie vision de l'Europe", fait valoir Mme Royal.


PS: un bureau pour Ségolène Royal à Solférino, "signe très fort" selon elle

La candidate à la primaire PS a qualifié vendredi de "signe très fort" le fait de disposer d'un bureau au siège du PS rue de Solférino à Paris, dont elle s'était éloignée un long moment après le congrès de Reims en 2008 qui avait vu la victoire de Martine Aubry.

 

Paris, siège du parti socialiste, hier. « Tout le travail reste à faire », a estimé Ségolène Royal.

"C'est un signe très fort, je suis très heureuse de m'exprimer depuis le (siège du) PS", a déclaré Mme Royal vendredi lors d'une conférence de presse, après avoir tenu une "réunion de travail" dans les locaux du parti.

"Le PS, c'est la maison commune pour tous les candidats", a affirmé Mme Royal.

 

"C'est le signe que ce qui nous rassemble est beaucoup plus puissant que ce qui nous distingue, c'est de nature à rassembler les français", a encore déclaré Mme Royal, parlant d'une "juste compétition".


Au parti, on explique que "tous les candidats se sont vu attribuer un bureau, une ligne téléphonique dédiée, une place sur le site du parti. Tout cela est en train de s'organiser, sur la base de la parfaite égalité entre tous".


Par ailleurs, "le principe qui a été édité par Harlem Désir (le premier secrétaire du PS par intérim) est le suivant : on considère que tous les moyens du parti sont à la disposition de tous les candidats.

 

Et tant que de besoin, ils peuvent faire appel au service de presse, aux pôles thématiques, à la communication...", explique t-on encore à Solférino.


Ex-candidate à l'Elysée, Mme Royal, battue par Martine Aubry au Congrès de Reims en novembre 2008, avait quasiment déserté alors le siège du PS.


Elle contestait les résultats du Congrès et avait fustigé "les méthodes totalement insupportables" de "l'appareil du parti", avec lequel elle a toujours entretenu depuis longtemps des rapports compliqués. Depuis cette année, elle y revient volontiers participer aux travaux du Conseil politique réunissant les grands leaders socialistes.

Ségolène Royal, qui en appelle aux gaullistes, invoque l'ancien ministre Jeanneney

Ségolène Royal, candidate à la primaire PS qui récemment appelait à un rassemblement de l'extrême gauche à la droite gaulliste, a longuement évoqué samedi le soutien qu'elle avait reçu en 2007 d'un ancien ministre du général de Gaulle, Jean-Marcel Jeanneney.


"On s'est étonné ici ou là de ma vision large du rassemblement pour 2012", écrit celle qui avait affronté Nicolas Sarkozy au second tour de la dernière présidentielle, dans une tribune publiée dans Le Monde daté de dimanche/lundi.

 

http://blog.france3.fr/france3hautesaone/files/images/septembre/DisplayImageServlet.jpg


"Socialiste, j'assume la volonté (...) d'un rassemblement des partenaires de la gauche, mais aussi de tous ceux qui, attachés à une +certaine idée de la France+ ne la reconnaissent plus", poursuit Ségolène Royal, reprenant une expression chère au fondateur de la Vème République.


Puis elle rappelle, avant d'en livrer de longs passages, "la magnifique lettre de soutien" qu'elle avait reçue de Jean-Marcel Jeanneney, plusieurs fois ministre entre 1959 à 1969, décédé en septembre dernier.


"Voilà un homme qui n'était pas de mon bord politique, que je n'avais jamais rencontré, mais qui avait suivi tout ce que je disais et écrivais, et qui comprenait la sincérité qui m'animait et qui m'anime plus que jamais", dit-elle.

 

"En 2012 la France doit renouer avec son histoire prestigieuse qui la faisait admirer dans le monde entier et vers laquelle se tournaient, pour s'en inspirer, tous les regards des peuples qui ont soif de bien-être et de liberté", écrit encore Ségolène Royal, qui juge que "la droite sarkozyste s'en est pris à l'héritage du Conseil national de la Résistance (CNR)".

Par Arnaud Fage - Publié dans : Ségolène Royal présidente en 2012 
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