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10 avril 2011 7 10 /04 /avril /2011 00:00

 Les 4 et 5 mars derniers, le Parti Socialiste Européen (PSE) a adopté une déclaration commune pour une alternative à l’Europe conservatrice d’aujourd’hui. Il s’agit d’une vraie alternative au plan Merkel-Sarkozy.


Au moment où le Portugal, après la Grèce et l’Irlande, connaît de grandes difficultés, il est utile de revenir sur ces propositions nouvelles qui refusent les mesures d’austérité à tous prix.


Les dirigeants de droite de l’Union européenne (UE) sont guidées par la volonté d’institutionnaliser l’austérité et d’affaiblir nos modèles sociaux et nos systèmes de protection sociale. En dépit de tous les signaux observés au cours des 30 derniers mois, ils ne semblent pas vouloir dévier de leur objectif, qui est de faire payer aux citoyens les dysfonctionnements des marchés financiers.


Pourtant, la crise n’incombe ni aux citoyens ni à la protection sociale mais bien à la cupidité, aux politiques irresponsables mises en œuvre ces dernières années par les gouvernements conservateurs de certains États membres et à l’absence de régulation des marchés financiers.

Sous prétexte d’accroître la compétitivité, les gouvernements conservateurs tentent d’imposer à tous les États membres un « Pacte », ou plutôt un diktat ultra-néolibéral d’austérité pure qui empêcherait la sortir de crise.

À l’inverse, les socialistes européens proposent…


- Une véritable politique industrielle européenne, une stratégie de coordination de l’investissement et de la réglementation pour être plus intelligente, plus verte et plus inclusive.


- Des conditions cadres améliorées pour tous les secteurs industriels.


- L’innovation doit être stimulée, l’éducation et la formation améliorées, les infrastructures renforcées et l’énergie et l’efficacité énergétique accrues. Des normes européennes doivent être établies.


- D’investir davantage dans l’activité manufacturière (via l’UE et les États-membres) avec des conditions de travail qui doivent être améliorées et des conséquences de la restructuration industrielle qui doivent être examinées de près.


- La mise en place de politiques spécifiques pour lutter contre le chômage des jeunes et contre la discrimination des jeunes sur le marché du travail.


- L’amélioration de l’intégration des femmes sur le marché du travail notamment via le développement de l’accueil des enfants.

 

- La préservation des systèmes nationaux de sécurité sociale et leur renforcement par l’adoption de normes sociales minimales communes. Ces normes minimales doivent, en particulier, garantir un revenu minimum, un salaire décent et la qualité du travail.

 

 

- L’intégration des questions sociales dans toutes les politiques et dans tous les programmes européens et nationaux.

 

- De nouveaux instruments fiscaux, tels que la mise en place d’une fiscalité écologique,permettant de générer des revenus supplémentaires pour l’investissement.

 

- De réformer fortement le secteur bancaire en imposant aux banques de posséder des parts de capital propre plus élevées, en renforçant le contrôle et la transparence de certains produits financiers, en en interdisant d’autres hautement spéculatifs, en séparant plus clairement les banques d’affaires et de dépôts, et en constituant un véritable fonds de garantie financé par les banques capable de financer les restructurations et la liquidation des instituts en situation critique.

 

- L’instauration d’une taxe réaliste sur les transactions financières qui génèrerait 200 milliards de revenus supplémentaires par an. Il s’agit d’une taxe juste, qui n’affecterait pas les citoyens, mais uniquement les marchés financiers, et surtout les spéculateurs.

 

- L’utilisation complète et réelle, dans toute l’Union Européenne, des fonds européens, et en particulier les fonds de cohésion, permettant des investissements la croissance et l’emploi.

 

- Le soutien financier de la zone euro envers les États membres en difficulté avec pour seul but la relance économique. Dans cette optique, les aides financières déjà attribuées doivent être renégociées, leurs taux d’intérêts diminués et l’échéance pour le remboursement allongée.


Le renforcement de la cohérence interne de la zone euro au travers d’investissements ciblés et d’une hausse des salaires. Nous devons réduire les écarts qui existent entre les taux d’intérêt des différents États membres.

 

- La mise en œuvre de règles et objectifs communs qui garantissent un équilibre entre la compétitivité à l’exportation et la demande sur le marché intérieur dans tous les États membres. Les « pays excédentaires » doivent consolider leur demande nationale et les « pays déficitaires » améliorer la productivité de leur économie.

 

- La mise en place au sein de la zone euro d’un mécanisme, par exemple d’une agence de stabilité qui émettrait des eurobonds, en vue d’une gestion commune d’une partie déterminée de la dette publique et d’investissements transfrontaliers.

 

- L’amélioration de la coordination des politiques économiques nationales, y compris les politiques budgétaires et fiscales, afin de pouvoir profiter de tous les avantages de l’euro en termes d’emploi et de croissance.

 

- D’empêcher concrètement le dumping fiscal et une compétitivité négative en imposant un corridor de taux planchers pour l’impôt sur les sociétés.

 

La mise en œuvre de toutes ces propositions ne devra pas être décidée dans les couloirs bruxellois des conseils européens mais en concertation réelle avec le Parlement européen, seule institution représentative des peuples européens.

 

Un gouvernement économique démocratiquement légitimé suppose que le Parlement européen ainsi que les parlements nationaux prennent largement part aux grandes décisions qui incombent à un gouvernement économique européen en matière de politique financière, économique et sociale.

 

L’Union européenne représente une opportunité fantastique pour ses citoyens et ses États membres. La coopération, la solidarité et le budget de l’UE offrent un potentiel considérable pour l’emploi et l’économie. Il existe une autre voie pour l’Europe. Celle fondée sur l’égalité et l’équité, l’emploi et la croissance, et sur une véritable contribution des marchés financiers à la société.

 

Nos remerciements vont à J.L. BIANCO pour cette parfaite analyse de la situation Européene qui nous conduit droit dans le mur si elle est poursuivi...

 

Construisons nos Désirs d'Avenirs pour 2012 avec Ségolène Royal...

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8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 07:38

Photo Razak[1] Les primaires vont avoir lieu et nous pouvons compter sur Ségolène Royal pour enfin imposer le débat d’idées à gauche. Ce débat est nécessaire comme le montrent les taux d’abstention aux dernières élections et les désertions de militants au sein des partis.  Ces réalités prouvent qu’il ne suffit pas de parler fort pour faire adhésion. L’appui de relais, aussi puissants soient-ils, n’empêchent pas les électeurs de se méfier des discours contradictoires et des alliances factices.
L’attente d’autre chose est palpable.


Les primaires sont un nouveau droit, et on peut faire le pari que de très nombreux citoyens frustrés de tant de confusion vont s’emparer de ce privilège pour pousser une offre politique indépendante et soucieuse d’améliorer la vie quotidienne du plus grand nombre; plus qu’un vote utile qui arrange les conservatismes d’appareil, l’écoute sera en direction d’une offre politique positive, transversale et volontariste.


Royal ouvre des perspectives


Avec ses propositions économiques et sociales, Ségolène Royal rassemble le peuple de gauche, à la fois :
- parce qu’elle se situe en rupture d’une social-démocratie perçue comme trop faible à réellement défendre les acquis sociaux et bousculer les règles de la finance ;
- mais aussi parce qu’en se plaçant sur le terrain de la croissance verte, Royal est du côté de l’emploi et du pouvoir d’achat, trouvant des solutions alternatives opérationnelles là où d’autres se résignent sous les effets de la mondialisation.


Volontarisme et opérationnel sont 2 mots clés dans la démarche de Ségolène Royal, notamment en comparaison des déclarations d’intentions des autres projets. Ses propositions d’expérience et de terrain, déjà appliquées, en appui d’une réflexion sur la mondialisation, offrent un singulier contraste de vérité : ce sera l’heure de la politique par la preuve.


Citons cette phrase tirée du très édifiant discours de la Rochelle 2010, à propos du soutien aux PME ou de la promotion des SCOP : « les donneurs d’ordre préfèrent s’adresser à des ouvriers maîtres de leur production plutôt qu’à des entreprises délocalisables ».


Royal va plus loin et plus clairement


Ce que l’on peut retenir de sa logique exposée dans de nombreuses interventions ? 
L’efficacité économique est conditionnée par le progrès social, le progrès social est garanti par des services publics renforcés. L’humain au cœur, à l’avant-garde de toute décision politique pour faire cohésion sociale ; le redressement de la France  s’appuie sur les 3 piliers égaux : l’économique, le social, l’environnement, rien ne va sans l’autre.


Souvent les politiques se sont raccrochés à un pan de cette phrase mais aucun n’a autant imbriqué l’économique et le social, ni revendiqué aussi ouvertement, non pas la défense, mais la nécessité d’une puissance publique renouvelée. Plus avec Ségolène Royal que d’autres, nous savons que les services publics priment sur les tentations de privatisations, et qu’ainsi  cohésion sociale et intérêt général prévalent.


La capacité à se battre pour l’intérêt général et ne rien lâcher au tout-finance sera un atout incontestable pour les primaires, surtout si la question des retraites revient sur la table. Plus de volontarisme vaut mieux que de longs discours, et l’on se souvient comme S.Royal avait démonté en une image la mainmise des assureurs privés.  Sa démonstration n’a pas été reprise, ni d’ailleurs la proposition de débouché politique via le Référendum d’Initiative populaire, les salariés ont perdu leurs droits, les appareils ont perdu la confiance des salariés.


Lors des débats sur les retraites, la taxe carbone, pendant le sauvetage d’Heuliez, Royal va plus loin et plus clairement que ses camarades pour identifier les injustices et pousser des solutions innovantes. En terme de propositions sociales : faire des conditions de travail une question centrale, sécurité sociale professionnelle qui accompagne le salarié, interdiction des licenciements économiques en cas de profit, représentation syndicale là où le Medef est présent, Royal défend l’individu et fait du progrès social une priorité.


En dénonçant la spéculation financière partout où c’est possible, en défendant l’emploi et en redonnant de la vigueur à la puissance publique, Ségolène Royal se place au-delà du consensus et réactive la bataille idéologique que beaucoup croyaient abandonnée à la droite. Le peuple ne peut renouer en confiance avec la politique que si celle-ci se bat pour eux.


Changement de méthode

Royal va plus loin, est plus claire, mais est aussi plus ambitieuse pour son projet.
En proposant un nouveau modèle social où chacun des acteurs économiques est responsabilisé, l’Etat, les entreprises et les individus, S.Royal pose les articulations nécessaires pour que tous les Français soient concernés par le changement de société. Ce rapport différent à la démocratie, cet équilibre recherché des rapports de force, est typique de sa différence avec les dirigeants traditionnels qui envoient du haut des propositions catégorielles vers le bas.


C’est donc l’expérience, le terrain, la preuve, la volonté de toujours repousser les résistances qui distingueront la candidature de Ségolène Royal. Nous savons, car elle l’a déjà fait, que cette responsable politique a conscience de vivre dans le monde (et non juste derrière ses fiches techno) et qu’elle n’hésitera pas à dépatouiller le vrai immobilisme et dénoncer, toujours plus en amont si nécessaire,  les réglementations internationales.


C’est une candidature que l’on a enthousiasme à porter car elle permet de renouer avec fierté avec 2 notions qui font notre identité de gauche : l’avant-gardisme et la primauté de l’intérêt général. C’est l’espoir d’une république apaisée, démocratique par les actes.


Relevons le défi avec Ségolène Royal en 2012 !

 

Avec Ségolène Royal contruisons nos désirs d'Avenir pour 2012 ...

Aidez Ségolène Royal en adhérant à Désirs d'Avenir ou en versant un don à partir de 20 euros, que vous envoyez à Désirs d'Avenir, 8 rue de Saintonge 75003 PARIS


 Remerciement à Sophie pour cet article


 
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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 06:55

Photo Razak[1]Toutes les études d'opinion le montrent, les Français arrivent dans le peloton de queue des pays développés concernant leur confiance dans l'avenir collectif de leur pays. Cet état constitue en lui même un handicap dans le contexte de la mondialisation. En prélude à la campagne des primaires qui s'annonce nous allons tenter d'examiner les critères qui permettront de sélectionner le ou la candidat(e) qui sera le plus capable de redonner aux Français cette capacité d'appréhender l'avenir avec un minimum d'enthousiasme.


 

 Premier élément du manque de confiance, le gouvernement. Il est à la tête du pays et de ce fait, il doit montrer l'exemple. Hors dés le lendemain de sa nomination, Sarkozy en allant faire sa retraite méditative sur le yacht de son ami Bolloré, affichait sa proximité vis à vis du monde de l'argent. Dès lors tout était permis. Le bouclier fiscal et les conflits d'intérêts qui viennent alimenter chaque jour les médias sont venus pourrir l' atmosphère en montrant que les effets de la crise ne sont pas équitablement partagés par toutes les classes de la société et creusent le divorce entre le monde politique et ceux qu'il protège vis avis des autres citoyens. Il est clair que l'équipe dirigeante qui prendra les rennes en 2012 devra rompre avec ces pratiques. Et si, comme nous l'espérons, cette équipe sera une équipe enmenée par le PS, celle ci doit montrer l'exemple en balayant dés à présent devant sa porte (Cf l'affaire des frères Guérini à Marseille).

 


Un des gages de sa probité passe par l'adoption des recommandations de la commission Sauvé, formée par le gouvernement actuel et dont il y a fort à parier que les travaux resteront dans les tiroirs jusqu'à la prochaine mandature!

 


Un autre gage est celui de l'engagement du non cumul des mandats qui est la source de conflits d'intérêts et la cause du manque de proximité des politiques vis à vis des français. Et l'on peut regretter qu'à part de rares exemples, seul(e)s certain(e)s élu(e)s s'appliquent déjà à eux (elles) mêmes cette règle adoptées par le PS à de multiples reprises.

 


La confiance en la juste distance vis à vis des milieux financiers est une condition nécessaire. Elle n'est pas suffisante pour autant si l'on en juge par le gouvernement Jospin dont la probité n'a jamais été mise en cause. En effet, on sait comment celui ci perdit une large partie de son crédit en avouant son impuissance face aux licenciements: «il ne faut pas tout attendre de l'état» déclarait il à propos de l'annonce de 7500 licenciements par MICHELIN en 1999, ajoutant« je ne crois pas qu'on puisse administrer désormais l'économie. Ce n'est pas par la loi, les textes, qu'on régule l'économie» Sarkozy fit un moment illusion à son début de mandat en semblant prendre à bras le corps les problèmes les uns après les autres. Mais son dynamisme se transforma rapidement en une vaine agitation qui éloigna encore plus les Français de la politique. Et nous ne nous étendrons pas içi sur les promesses non tenues du candidat Sarkozy («travaillez plus pour gagner plus!...») qui n'incitent pas au respect des politiques et auxquelles il convient d'opposer la politique par la preuve.

 


Autre condition : la maîtrise des sciences et des techniques. Les politiques n'aiment pas aborder ce sujet mais il leur faut bien admettre que les sciences et les techniques façonnent avec les finances notre univers de façon prépondérante. Et plutôt que de courir après, mieux vaut les accompagner. C'est pourquoi nous accorderons une place essentielle au rôle qui sera attribué à l'expertise scientifique et à la démocratisation du processus d'élaboration et de décision des politiques scientifiques et technologiques. La catastrophe de la centrale de Fukushima va marquer considérablement les esprits et porter un nouveau coup à la confiance aveugle sur les effets salutaires du progrès technique. Il en sera de même sur les nanotechnologies si l'on n'y prend garde.

 


 

Quelles conditions pour pour redonner aux Français le goût et la confiance envers la politique ?

 


 

Dans leur livre, «La société de défiance» Yann Algan et Pierre Cahuc font l'analyse suivante. «La France est engagée dans un cercle vicieux dont les coûts économiques et sociaux sont considérables. Depuis plus de vingt ans, des enquêtes menées dans tous les pays développés révèlent qu'ici plus qu'ailleurs, on se méfie de ses concitoyens, des pouvoirs publics et du marché. Cette défiance allant de pair avec un incivisme plus fréquent... Or la défiance et l'incivisme, loin d'être des traits culturels immuables, sont alimentés par le corporatisme et l'étatisme du modèle social français. En retour, le manque de confiance des Français entrave leurs capacités de coopération ce qui conduit l'Etat à tout réglementer et à vider de son contenu.» Nous donnerons deux exemples pour illustrer ce constat.

 



Chacun a en mémoire la façon avec laquelle le gouvernement à mené le débat sur la retraite qui aboutit à la loi votée dans la hâte le 9 novembre 2010. Alors que tout le monde savait que la question de la retraite allait être mise tôt ou tard à l'ordre du jour, il n'est venu à l'idée d'aucun gouvernement de prendre les mesures pour contraindre les entreprises grandes et petites à améliorer les conditions de travail de façon telle que chaque travailleur arrive au terme de sa carrière dans les meilleures conditions physiques possibles. "un homme cadre de 35 ans peut espérer vivre encore quarante-sept ans, dont trente-quatre, indemnes de toute incapacité, et un ouvrier, quarante et un ans, dont vingt-quatre sans incapacité". Les travaux qui nécessitent un effort physique intense, les travaux en horaires décalés et ceux nécessitant une exposition à des substances toxiques demandent une compensation. Hormis ces cas difficilement éliminables, il eut été pertinent depuis longtemps de diminuer la pénibilité du travail en incitant financièrement les entreprises à ouvrir des négociations au sein des CHSCT dont les pouvoirs auraient été élargis et grâce à la médecine du travail dont la mission aurait été redéfinie. Faute de quoi le gouvernement est obligé de définir par la loi «une nouvelle possibilité de retraite anticipée au titre de la compensation de la pénibilité, dans des conditions (notamment celles relatives au taux d’incapacité) qui seront précisées par décret». Encore une occasion ratée de diminuer la souffrance humaine, les charges de l'état (et notamment celles de la sécurité sociale) et qui auraient pu aller de pair avec l'émergence d'un modèle social basé sur la confiance mutuelle.

 


Olivier Galland est sociologue, directeur de recherche au CNRS, au Groupe d’études des méthodes de l’analyse sociologique (Gemas) de l’université Paris-IV. Il a publié Les jeunes Français ont-ils raison d’avoir peur ? chez Armand Colin. Il décrit que 60 % des jeunes Danois affichent une bonne confiance en leur avenir contre 20 % chez les Français. La jeunesse hexagonale se caractérise par un profond pessimisme sur son avenir personnel et celui de la société en général. Dans la plupart des pays nordiques, il existe une culture de la confiance grâce aux méthodes scolaires qui ne sont fondées ni sur la compétition, ni sur la sélection ou les redoublements… Les rapports élèves-professeurs sont beaucoup plus coopératifs et égalitaires qu’en France. Les jeunes n’ont pas le sentiment que tout se joue à l’école et tentent ensuite un certain nombre d’expériences pour trouver leur voie, en les vivant comme une période d’enrichissement personnel et non d’instabilité destructrice. Il serait très utile que la France prenne conscience que son système éducatif fonctionne comme une machine à casser les destins. La façon dont est conçue la formation des jeunes en France est un révélateur de la façon dont une société considère sa jeunesse …

 


Donc on voit bien à travers ces deux exemples qu'il convient d'abandonner l'état d'esprit qui procède d'une présence dominatrice de l'Etat. Il convient de lui substituer un modèle plus décentralisé, plus participatif et donc plus responsabilisant. C'est une véritable révolution que nous appelons de nos voeux et qui sera de nature, nous semble t il à renouer à terme avec la confiance. Nous ne prétendons pas dans ces quelques lignes avoir fait le tour des questions auxquelles le (la) futur(e) président(e) de la république devra répondre avec son gouvernement. Notre objet est seulement d'inviter chaque électeur de gauche à examiner le programme et les réalisations des candidat(e)s aux primaires à l'aune de chacun des critères défini dans le présent essai pour déterminer celui ou celle qui sera le (la) plus capable de redonner aux Français la confiance en l'avenir.

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27 mars 2011 7 27 /03 /mars /2011 10:16
Hervé Kempf : « Il est vital pour l’oligarchie de maintenir la fiction d’une démocratie »

 

Les puissances d’argent ont acquis une influence démesurée, les grands médias sont contrôlés par les intérêts capitalistes, les lobbies décident des lois en coulisses, les libertés sont jour après jour entravées. Pour Hervé Kempf, journaliste et essayiste, si nous voulons répondre aux défis du 21e siècle, il est impératif de revenir en démocratie. Et mettre fin à l’oligarchie, régime actuel qui maintient les privilèges des riches au mépris des urgences sociales et écologiques.

 


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Dessin : ©DR

Basta ! : Pourquoi affirmez-vous que nous ne sommes plus en démocratie, et pas encore en dictature, mais dans une « oligarchie » ?

 


Hervé Kempf : Dans les pays occidentaux, l’évolution du capitalisme ces 30 dernières années a provoqué une considérable augmentation des inégalités. Elle a conduit à détacher encore plus le groupe des très riches du reste de la société. Ce groupe a acquis un pouvoir énorme, qui lui permet de contrôler les grands choix collectifs. Derrière l’apparence d’une démocratie représentative, le destin de la collectivité est déterminé par un petit groupe de gens, la classe oligarchique.

 


Le régime oligarchique actuel se caractérise par une extension du pouvoir des acteurs économiques, bancaires et financiers. Et par un affaiblissement du pouvoir relatif de l’État. L’histoire récente l’illustre clairement, avec les exemples de la Grèce, du Portugal, de l’Irlande : ce sont désormais les spéculateurs, les banques, les fonds de pension qui décident des politiques économiques de ces pays. Le dénouement de la crise financière montre également la disproportion entre le pouvoir des États et celui des agents privés. Le système financier est sauvé fin 2008 par l’engagement des crédits et de l’épargne publics. Éviter l’effondrement du système était nécessaire. Mais on est en droit d’attendre que la puissance publique reprenne le contrôle des agents financiers qui avaient conduit à la crise par leur comportement irresponsable. Cela n’a absolument pas été le cas. L’autonomie de décision du secteur bancaire a été largement préservée. Les tentatives de régulation ne corrigent qu’à la marge les dysfonctionnements et les comportements spéculatifs.

 


L’oligarchie désigne à la fois une réalité sociologique et un système politique. Comment fonctionne cette élite puissante et fortunée ?

Une des caractéristiques du régime oligarchique est l’imbrication étroite entre les cercles dirigeants politiques et économiques. Alors que l’un des principes fondamental de la démocratie est la séparation : d’un côté les élus, les hauts-fonctionnaires, les membres des cabinets ministériels et de l’autre les dirigeants des banques et des grandes entreprises. Ils ne doivent pas être adversaires, au contraire, c’est important qu’une société démocratique ait une activité économique prospère. Mais en démocratie, les affaires privées relèvent d’une autre logique que les affaires publiques. Or on observe aujourd’hui une fusion des deux systèmes de gestion. Ceux qui sont en charge des affaires publiques ont beaucoup moins le souci de l’intérêt public. Ou plutôt, ils ont le souci que la gestion des intérêts publics n’entre pas en contradiction avec la préservation des grands intérêts privés. On observe aussi un constant va-et-vient, du point de vue des acteurs, entre les milieux de la haute décision publique et ceux des grandes entreprises ou de la banque.



Le glissement de la démocratie vers l’oligarchie ne s’est pas fait brutalement, mais plutôt de manière insidieuse...

Cela s’est opéré avec le creusement progressif des inégalités – dont on a véritablement pris la mesure ces dernières années. Tout le discours de l’oligarchie consiste à préserver la fiction de la démocratie. Il est vital pour le maintien d’un système inégalitaire que le peuple continue à croire qu’il est en démocratie, que c’est lui qui décide. Aujourd’hui, une partie de la classe dirigeante est cependant en train d’abandonner l’idéal démocratique et aspire plus ou moins ouvertement à un régime totalitaire. Il n’y a qu’à voir le nombre de capitalistes en admiration devant le régime chinois, parce qu’il atteint des taux de croissance économique records grâce à un gouvernement autoritaire.



L’oligarchie témoigne d’une conscience de classe aiguisée, d’une communauté sociologique solidaire. Mais, face à l’oligarchie, pourquoi une telle passivité, une telle apathie collective ? Pourquoi ne se rebelle-t-on pas ?

L’évolution du capitalisme s’est accompagnée d’une transformation majeure de la culture collective. L’individualisme s’est exacerbé à un point sans doute jamais vu. Il forme aujourd’hui le fond de notre culture, de notre conscience collective, de notre façon d’être. C’est ce qui cause notre faiblesse et notre incapacité à nous rebeller. L’individualisme fragmente la société. Il nous paralyse et nous handicape face à des gens qui, même s’ils sont peu nombreux, « jouent collectif » et sont très cohérents.

Pour dépasser cela, il faut nous affranchir d’un conditionnement extrêmement fort des médias, et particulièrement de la télévision. Elle est devenue si quotidienne et banale, on ne se rend même plus compte à quel point elle modèle et diffuse la culture collective. Le système de valeurs qu’elle projette, avec la publicité, est individualiste, axé sur la consommation, et n’invite pas à intervenir dans la sphère publique.



Sommes-nous indifférents à ce qui est en train de se passer ?

Il y a, dans une large part des classes moyennes, un conservatisme fondé sur la crainte. Elles savent que les mécanismes de la démocratie sont très affaiblis, que la situation générale se délite, que les institutions de solidarité collective sont mises à mal. Mais elles estiment que le capitalisme finissant et l’oligarchie leur garantissent une certaine sécurité face à l’ébranlement du monde. Après tout, cet ordre existant, bien que très critiquable, nous assure un confort qui pourrait être perdu en cas de changement majeur. Mais la situation ne peut pas rester stable. La sécurité actuelle est une fausse sécurité. Si l’on n’agit pas, si le sentiment d’indignation exprimé par les lecteurs de Stéphane Hessel ne se transforme pas en engagement, les oligarques, face à la montée de la crise sociale et écologique, nous entraîneront dans un régime de plus en plus autoritaire. Un régime qui affaiblira le confort, mais aussi la liberté et la dignité de chacun.



L’enjeu politique le plus immédiat est-il de « dé-financiariser » l’économie et de reprendre le contrôle du système bancaire ?

Oui. L’un des leviers essentiels pour revenir en démocratie – et pour donner des capacités d’action au politique – est d’affaiblir cette puissance financière. Il faut reprendre le contrôle, par des règles que les spécialistes de la finance connaissent bien : séparation des activités spéculatives et des activités de dépôt, gestion collective du crédit, taux de réserve obligatoire pour les banques… On peut aussi envisager la socialisation d’une partie du secteur bancaire.



Autre enjeu crucial : réduire drastiquement les inégalités. Cela est indispensable pour que notre société ait les moyens de se transformer, de s’orienter vers une politique écologique de la ville, de l’énergie, des transports. Il faut développer des activités moins destructrices de l’environnement, et moins tournées vers la production matérielle, comme l’éducation, la santé, la culture. Des activités qui ont un impact écologique plus faible, mais qui sont beaucoup plus riches en termes de lien social et de création d’emplois. Et la démocratie est fondée sur un principe d’égalité. Or aujourd’hui, certains sont dans une telle position de richesse qu’ils peuvent influencer très largement la décision collective. Par des activités de lobbying, par le financement des campagnes des candidats, par le contrôle des médias, autant d’actions qui conditionnent les esprits.


 


Comment réagit l’oligarchie face à la crise écologique ?

La crise écologique crée une contrainte historique tout à fait nouvelle et impose une véritable transformation de nos sociétés occidentales, de nos modes de vies. Notre économie repose sur un accroissement continu de la consommation, et nous savons pertinemment que cette course à l’enrichissement matériel ne peut se poursuivre indéfiniment. En termes de prélèvement des matières premières ou de recyclage, nous avons atteint les limites de la biosphère. Et les pays émergents revendiquent légitimement d’être traités sur un pied d’égalité avec les pays occidentaux, en terme d’accès aux ressources et de consommation. Historiquement, nous allons vers une convergence des niveaux de vie. La situation écologique ne permet pas que cette convergence se fasse par un alignement sur le niveau de vie occidental. Celui-ci doit changer, ce qui se traduira par une baisse du niveau de vie matériel. C’est le défi majeur de nos sociétés. L’oligarchie ne peut pas le relever.


 


Pourquoi en est-elle incapable ?

Pour l’oligarchie, il est vital que croissance économique et promesse d’augmentation de la consommation matérielle soient considérées comme un objectif absolu. C’est la condition pour que les inégalités actuelles restent acceptables : la croissance du PIB est censée permettre l’élévation du niveau de vie de tous. La question écologique est donc toujours minorée et la critique de la croissance considérée comme absurde. Il est essentiel que la délibération collective porte sur ces questions, qui sont la clé d’un avenir pacifique. La démocratie est le seul moyen de parvenir à cette transition, qui doit être réfléchie et choisie collectivement, dans une logique de réduction des inégalités.


Propos recueillis par Linda Maziz

 

Désirs d'Avenir en Pays de Vannes remercie Linda Maziz pour cette article

 


À lire : Hervé Kempf, Comment les riches détruisent la planète, Éditions du Seuil, 2007 et Pour sauver la planète, sortez du capitaliste, Éditions du Seuil, 2009.

Hervé Kempf, L’oligarchie ça suffit, vive la démocratie, Éditions du Seuil, 14 euros.

Site d’Hervé Kempf : www.reporterre.net

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20 mars 2011 7 20 /03 /mars /2011 17:57

 

L’UMP et le PS sont confrontés à des problématiques assez similaires à 15 mois de l’élection présidentielle : Le parti de la majorité doit de son coté faire face d’une part à la « dissidence » potentielle de Dominique de Villepin et des centristes Jean Louis Borloo et Hervé Morin et d’autre part gérer la percée de Marine Le Pen dans les sondages. Le Parti Socialiste qui constate la montée en puissance du Parti de Gauche de Jean Luc Mélenchon est, quant à lui, le théâtre d’un affrontement fratricide entre ses principaux leaders en vue de l’élection primaire. Mais si les situations politiques se ressemblent, les stratégies mises en œuvre diffèrent pour les deux partis… A droite, ce n’est plus un secret, les négociations vont bon train en coulisse pour s’assurer du soutien des « dissidents » à la présidentielle en échange d’un bouquet de sièges au parlement lors des législatives. D’autre part les récentes déclarations de Nicolas Sarkozy, François Fillon et Jean François Copé sur l’insécurité et l’immigration manifestent une volonté stratégique d’endiguer la montée du Front National. La gauche semble pour sa part paralysée par l’échéance des primaires socialistes qui en désignant un leader, définiront également une ligne politique.



 

Jean-Luc Mélenchon poursuit sa croisade contre DSK

Le Président du Parti de gauche ne manque aucune occasion de se livrer à un combat en règle contre le directeur du FMI. Les propos qu'il a tenus lors d'une interview pour le Journal du Dimanche reflètent bien la virulence de ses attaques : "Je redis que le FMI est une organisation internationale vouée à organiser la famine, le désordre et le démantèlement de l'Etat. Avec DSK, le PS s'enfonce dans l'impasse." Peu après, Jean-Luc Mélenchon a réitéré ses griefs dans le journal Libération. Il s'y déclare convaincu que "si le PS choisit le directeur du FMI comme candidat, l'élection est compromise." Et il ajoute pour étayer cette affirmation : "DSK incarne tout ce qui a conduit la gauche à sa perte en Europe." A ses yeux, le favori actuel des sondages "représente une ligne ultralibérale" et il soutient une fois de plus que "sa candidature ne pourra pas rassembler la gauche et écartera bon nombre de gens de l'élection."


 

Doutes et craintes au Parti Socialiste

Jean-Christophe Cambadélis s'inquiète du discours tenu par Jean-Luc Mélenchon et considère son attitude comme néfaste pour la gauche. Il pense même que le candidat du Front de gauche "essaie de faire perdre le PS", et que "son objectif stratégique n'est pas principalement de battre Sarkozy, mais bien de faire obstacle au candidat du PS." Il lui reproche de n'avoir "qu'un seul objectif, recomposer la gauche autour de sa propre personne".


 
Ce député socialiste Strauss-Kahnien n'est pas uniquement préoccupé par les coups de bélier assénés par le leader du Parti de gauche. Il déplore également la multiplicité des candidatures aux primaires socialistes "avec comme conséquence un brouhaha bavard". Il regrette en particulier le travail de sape mené par Ségolène Royal à l'encontre du calendrier des primaires, "pour mieux sous-entendre que Martine Aubry ou DSK n'ont pas d'appétit", attitude qui démontre selon lui "qu'elle ira jusqu'au bout". Il considère que les sondages actuels, très favorables, grisent la gauche, lui laissant croire qu'elle peut se permettre d'étaler sans prudence ses rivalités. Et il lance une mise en garde : "Les sondages hors normes préparent des baisses déstabilisatrices, et instillent les affres de la division. La cote d'alerte est atteinte ! La gauche, sûre d'elle, mine consciencieusement la victoire, enivrée par des sondages irréels".

 


François Hollande, quant à lui, critique, comme Ségolène Royal, le calendrier adopté pour les primaires. Il juge que l'obligation de réserve imposée au directeur du FMI a contraint le Parti socialiste à fixer une date trop tardive pour le dépôt des candidatures. Il estime manifestement que cette situation de paralysie dans laquelle se trouve le PS constitue un handicap : "S'il n'y avait pas Strauss-Kahn, on aurait commencé à désigner le candidat, puis on aurait préparé le projet et discuté des alliances avec nos partenaires. A l'automne, nous aurions été en ordre de marche".


 
Mais il partage les craintes de Jean-Christophe Cambadélis face au manque d'unité de la gauche. Sans se montrer exagérément pessimiste, à l'occasion d'une rencontre avec l'Association des journalistes parlementaires, il n'a pas exclu l'éventualité d'un nouveau "21 avril", c'est-à-dire l'élimination du candidat socialiste au premier tour : "Le 21 avril 2002 n'était pas un accident, c'était la résultante de la dispersion de la gauche et de la faiblesse du PS. Cette éventualité peut se reproduire." Et il a justifié sa méfiance en ajoutant : "Si [notre] candidat ne réussit pas à s'imposer comme la force d'alternance et si les gauches sont présentes de manière désordonnée, alors le risque existe. Je ne dis pas qu'il est grand, il existe, et il existe aussi à droite." Il a même jugé opportun de marteler l'avertissement : "Je le dis pour que la gauche se mette dans la tête que sa qualification au second tour n'a rien d'automatique."



La désignation tardive du candidat PS et l’incertitude le concernant contribuent chaque jour un peu plus à faire de l’Union de la Gauche pour la présidentielle une chimère.

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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 15:57

elephants.1299575631.jpg198188_1703197334845_1085324995_31894718_3316573_s.jpg

La France d'en haut est tombée sur la tête!!

Le chômage augmente; le pouvoir d'achat baisse; nombre de Français ont 700 euros par mois pour vivre, ne peuvent plus se chauffer, doivent choisir entre manger et se loger; le cours du pétrole est à un niveau jamais atteint et les pétroliers font des profits records et distribuent des dividendes colossaux quand les salaires n'augmentent pas; DSK veut faciliter les licenciements; Les pays émergents font la révolution et en Libye c'est le carnage....


Et notre classe dirigeante s'en fout ! Elle n'a qu'un mot à la tête: sondage truqué, sondage qui ne signifie rien, valse des sondages, rien d'autre. Qui sera le candidat du PS? Et pour cela on va chercher Marine LE PEN que l'on met en tête du premier tour des présidentielles pour être bien sûr que le candidat sera DSK qui ne gagnera ni aux primaires ni aux présidentielles.


Quand le peuple souffre, les ELEPHANTS n'ont qu'une stratégie qui se résume en un mot: MAGOUILLE !


NOUVELLE FORMULE DU TOUT SAUF SEGOLENE ROYAL ET POUR CELA QUE DE FRIC DEPENSE ALORS QUE LA FRANCE EST ENDETTEE.


Les Primaires ouvertes socialistes ont été votées à une très large majorité par les mititants et entérinées par une convention. Elles constituent désormais la loi sur la Rénovation du parti. Mais peu importe: les dskistes, qui constituent une minorité du parti ont décidé de supprimer les primaires pour qu'il n'y ait qu'un candidat, le leur, le libéral financier DSK ; Directeur du FMI qui veut enterrer notre pacte social et nous réduire à la misère!


Alors ils multiplient les manoeuvres, saisissent les médias que ça ne regarde pas, font signer des pétitions en profitant du voyage de la première secrétaire à Athènes pour mettre la pagaille dans le parti.


De retour, Martine AUBRY confirme sans ambiguité que les primaires auront bien lieu:"les donneurs de leçons, je connais. Les primaires restent utiles; le calendrier les concernant sera respecté. Elles permettront une formidable mobilisation des Français et ce' sera un appui démocratique qui permettra ensuite de changer la politique de la France."


Donc les Primaires auront bien lieu...Pourtant, les médias que ça ne regarde pas continuent à jouer le rapport de force et à faire du forcing et organisent des émissions interactives; 


Devrais-je leur rappeler que le choix des primaires ouvertes relève du choix exclusif des militants qui ont décidé et que  ni le peuple de France, ni une poignée d'élus rétifs n'ont pas à s'en mêler. Ce sont les affaires internes du parti.


Seuls les dskistes sont concernés. Mais Fançois Hollande, Arnaud Montebourg  veulent ces primaires dont Ségolène Royal qui représente à elle seule la moitié du parti s'est portée garante.

ALeqM5jlxgBM-7AD9FSxn9SBsfpZ5rTw4A.jpeg Martine AUBRY qui les a mises en place en revendique la responsabilité. Donc la suppression des primaires, c'est la cassure du parti socialiste en deux, voire sa mort car les militants et sympathisants n'accepteront pas un candidat imposé et surtout DSK qui est un candidat de droite. La suppression des primaires c'est la dispersion des votes au premier tour des primaires et la propulsion au devant de la scène de Madame Le Pen. La suppression des primaires c'est l'échec.


Les sondeurs et les médias réussissent à diviser le PS au plus mauvais moment...Alors que sort l' affaire Guérini, alors que le congrès de Reims s'invite à la table avec l'annonce qu'il y aurait bien eu des tricheries à Marseille, mais pas en faveur de Ségolène, comme les éléphants ont voulu nous le faire croire, mais en faveur de Martine Aubry ... si bien que Ségolène Royal serait bel et bien la première secrétaire en titre.


Et pendant que ces irresponsables s'entre déchirent, Ségolène ROYAL travaille; elle est au milieu des Français. Elle fait son chemin et avance à grands pas. Et la mobilisation se fait. Le miracle est en train de se faire et dans les sondages aussi, même s'ils ne sont pas publiés.


Ségolène Royal est la seule à s'insurger contre le prix de l'énergie et s'engage à rétablir la TIPP flottante en 2012:" et à ce " les marges de TOTAL soient contrôlées. C'est cela la morale" dit elle.


Elle s'engage à ce qu'en 2012 les victimes sanitaires soient soutenues par l'Etat.


Alors que Sarkozy supprime les mesures en faveur des énergies renouvelables qui permettaient la création des usines de fabrication de panneaux photovoltaïques  en France, créant de nombreux emplois, ce qui a pour effet de les mettre en faillite et d'augmenter le chômage, elle soutient la filière  photovoltaïque  dans sa région et assure la continuation deleur développement.

La petite voiture électrique populaire, la MIA, fabriquée dans sa région est exposée au Salon de Genève

.

Ségolène ROYAL organise des  universités participatives de la connaissance sur la petite enfance, sur la valeur travail etc...


Elle est au milieu des jeunes, propose un pate pour la jeunesse, elle est au milieu des ouvriers, discute avec les associations et dès le début de la campagne des primaires, elle fera des propositions.

Arrêtez vos sondages ridicules et laissez nous travailler.


AVEC SEGOLENE ROYAL PORTONS NOS DESIRS  CONSTRUISONS L' AVENIR


ALLEZ SIGNER LA PETITION DE SOUTIEN A LA CANDIDATURE DE SEGOLENE ROYAL SUR LE SITE SEGORAMA.

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 12:10

Malgré un arsenal législatif conséquent (parsenal législatif conséquent (pas moins de sept lois sur l'égalité salariale ont été adoptées depuis 1972), les inégalités hommes-femmes sont toujours d'actualité en France.


Pour preuve, le classement annuel hommes-femmes du Forum économique mondial publié en octobre dernier, où la France a dégringolé de la 18e à la 46e place. Etabli par des chercheurs américains, le rapport, qui fait la part belle aux pays nordiques (voir infographie), se fonde sur quatre domaines: l'éducation, la santé, l'insertion dans la vie politique et dans la vie économique.

 

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Si dans les deux premières catégories, la France excelle, c'est loin d'être le cas pour les deux dernières. Le nombre de femmes occupant des postes ministériels au cours des douze mois précédant l'établissement du rapport a en effet sensiblement baissé.

 

Mais c'est surtout «l'un des pires niveaux» du sentiment d'inégalité en termes de salaires à poste comparable qui plombe la France. Et pour cause, les femmes touchent en moyenne 27% de moins que les hommes dans le privé. C'est le chiffre le plus souvent cité dans les débats sur les écarts de rémunération, issu d'une étude de la Dares (statistiques du ministère de l'Emploi) de 2008.

 

Des chiffres en partie biaisés par le fait que les femmes sont beaucoup plus souvent à temps partiel. Mais même en limitant la comparaison aux salariés à temps complet, les femmes touchent encore 19% de moins, selon la Dares. Et si l'on ne compare que des hommes et des femmes ayant des caractéristiques très proches (postes, expérience, diplômes, secteur d'activité, etc.), la différence reste de près de 10%.





Temps partiels subis ou choisis? 

Ecarter le temps partiel et ne comparer que les postes équivalents peut être pertinent pour affiner le débat sur les salaires. Mais le temps partiel subi et l'accès plus difficile pour les femmes à certains postes n'en sont pas moins des discriminations.

 

Plus de 80% des emplois à temps partiel sont occupés par des femmes et 30% des actives ayant un emploi sont à temps partiel (contre 6% des hommes actifs). «La différence sémantique faite entre-temps partiel choisi et temps partiel subi est des plus artificielles, parce que le recours au temps partiel choisi reste un choix à 80% féminin», a estimé récemment la ministre des Solidarités, Roselyne Bachelot. 


Un plafond de verre bien réel 

Quant au plafond de verre qui empêcherait l'accès à certains postes pour les femmes, il semble aussi bien réel. Si la part des femmes parmi les cadres a progressé de plus de dix points en vingt ans passant de 23% à 34% aujourd'hui, seules 11% d'entre elles occupent un poste à «forte responsabilité» (direction générale ou d'un département ou d'une entité), selon une étude de l'Apec publiée hier. D'où les quotas instaurés par la loi il y a quelques semaines, imposant 20% de femmes minimum dans les conseils d'administration des grandes entreprises d'ici janvier 2014, et 40% à l'horizon de janvier 2017.

Car «même lorsque l'entreprise compte plus de deux-tiers de femmes, les responsables sont des hommes dans 56% des cas», ajoute l'enquête de la Dares, publiée en décembre denier.

 

Enfin, il semble que pour une fois privé et public soient sur le même pied d'égalité. Car en la matière, la fonction publique, qui emploie près de 60% de femmes, est loin d'être exemplaire (lire ci-dessous).

 

Si les femmes sont majoritaires dans la Fonction publique, elles sont sous-représentées dans la plupart des métiers des hauts- fonctionnaires.

Comme dans le privé, faudra-t-il une loi pour que les femmes puissent occuper des postes à responsabilités dans la Fonction publique? C'est la proposition de Françoise Guégot, députée UMP, dans un rapport remis hier à l'Elysée. «On a une Fonction publique qui est très féminisée, avec près de 60% de femmes, et comme dans le privé, parfois même de façon encore plus flagrante, on se retrouve sur les postes de direction avec une très forte minorité de femmes», a expliqué l'élue de Seine-Maritime.

 

Les femmes sont en effet largement sous-représentées dans les emplois de direction: 20,3% dans la Fonction publique d'Etat, 18% dans la Territoriale et 40,2% dans les hôpitaux.

 

Par exemple, seul un recteur d'académie sur cinq est une femme; un directeur d'hôpital sur six seulement est une femme.

 

C'est pire dans la Fonction publique d'Etat. La proportion chute brutalement dans les nominations enviées aux postes d'ambassadeurs (11,2%), préfets (9,9%), trésoriers payeurs généraux (6,5%) ou directeurs d'administration centrale (19,6%). 



 

Un objectif de 40% 

Jugeant «logique que l'Etat montre l'exemple», Françoise Guégot souhaite arriver à un objectif «de 40% de femmes à peu près partout pour les cadres supérieurs, la direction, les emplois nommés en conseil des ministres, avec un calendrier qui va s'étaler dans le temps». L'objectif devra être atteint par étapes successives d'ici à 2017, comme dans la loi Copé-Zimmermann.

 

Une idée bien accueillie par Georges Tron, le secrétaire d'Etat à la Fonction publique. «Il faut entrer dans une logique de sanction si l'on veut sortir du domaine incantatoire» en ce domaine, a-t-il déclaré dans une interview au Monde. Des dispositions législatives pourraient ainsi être associées au projet de loi issu des négociations sur les non-titulaires dans la Fonction publique qui s'achèvent lundi. Le texte devrait être présenté au printemps.

 Remerciements au télégramme pour ce dossier. 

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 18:30

Certains journalistes et vulgaires posteurs, ce sont empressés à travers un sondage, de salir avec grossièreté, l'image de Ségolène Royal, nous, aux Désirs d'Avenir de France, nous ne l'acceptons pas.  Nous  nous unirons tous ensemble, à chaque fois que cela se présentera, pour dénoncer la stupidité obcène de ces journaleux.


Nous ferons désormais  des pétitions, porterons  plainte en groupes serrés, contre ceux, qui manqueront de respect, de dignité envers notre leader Ségolène Royal, qui est une élue du peuple, mais aussi une mère de famille. 


23284 35763644660 7874 nA quatre ans de distance, de 2006 à 2010, il nous faut constater avec rage qu’une clique de journalistes tendancieux et sectaires, d’acteurs politiques peu scrupuleux, de politologues et décrypteurs de l’opinion publique aux obscurs desseins s’acharne à discréditer Ségolène Royal.


 

Disons-le tout net : y en a marre !

Et faisons un vœu : pourrait-on respecter un peu Ségolène Royal !
 

 

Ce qui est infligé à Ségolène Royal

Comme si elle n’avait pas encore assez subi d’affronts, les alliés objectifs nommés ci-dessus rivalisent d’audaces assassines.



Les uns tournent en ridicule le moindre de ses propos. C’est à qui fera croire qu’elle ne maîtrise pas la langue française – c’est le coup de la « bravitude » - alors que la simple lecture de ses discours à l’Internationale socialiste par exemple suffit à faire comprendre l’étendue de sa culture et la pertinence de ses citations. Ou alors, c’est à qui criera le plus fort à la bourde ou à la dernière gaffe de Ségolène.

 



D’autres instruisent avec acharnement le procès en incompétence, comme si elle n’avait jamais été dans l’entourage de Mitterrand, ministre au gouvernement, et comme si les électeurs du Poitou-Charentes qui viennent de la réélire si brillamment à la tête de la Région étaient des imbéciles.



La plupart de ses opposants, hommes et femmes confondus, ne supportent pas qu’elle ait été et soit encore la première femme politique à avoir assumé l’honneur de la course présidentielle du second tour, avec le plus beau score en nombre de voix que la gauche ait jamais réussi.Machisme et jalousie féroce nourrissent ce comportement de rejet viscéral qui vient de conduire une entreprise de sondages à la positionner en personnalité politique la plus détestée des Français. Sans nul doute, c’est la première fois que l’on voit pareille audace.

 



Dernière trouvaille en date : la traiter par le silence et l’omission. On joue ainsi à supputer les chances de Martine Aubry ou Dominique Strauss-Kahn face à Sarkozy en faisant comme si celles de Ségolène Royal n’existaient pas. Certaines entreprises de sondages, de mèche ou non, et certains journalistes attitrés des chaînes de télévision s’illustrent dans ce type de sport.

    



Par l’hypercritique, les procès d’intention, les attaques grossières et les silences complices, cette furie mortifère sévit encore contre Ségolène Royal avec un certain entêtement.


Ce qui est refusé à Ségolène Royal

Ce qui est refusé à Ségolène Royal, c’est d’abord le charisme qui la caractérise et fait d’elle un authentique leader, avec ses qualités et ses défauts, la force de conviction et la capacité d’entraînement d’un côté, la résistance ou fermeté de caractère de l’autre.


 

Or, la gauche française, toujours gênée aux entournures parce qu’elle redoute en tout leader le culte de la personnalité, n’a pas encore vraiment accepté de s’en remettre à un leader. Le PS actuel confie à ses militants la confection de son projet hors de tout leader, et la seule stratégie qu’il a trouvée pour l’avenir pour désigner ce leader est de passer par des Primaires qui déposent cette responsabilité du choix entre les mains du peuple de gauche. Pour l’heure donc, et même si les procédures évoquées ont des qualités démocratiques évidentes, le leader reste depuis 2002 entre parenthèses au PS.



Ce qui est encore refusé à Ségolène Royal est sa personnalité hors normes, avec ce qu’il faut de respect du parti assorti d’une capacité de dissidence, originalité et invention. Mitterrand fut l’exemple avant elle de cet alliage subtil, mais nul n’a oublié qu’il ne venait pas à l’origine du PS. Jospin rassura davantage les militants socialistes et l’appareil dont il avait gravi tous les échelons, mais ce fut en taisant ses penchants trotskystes. Or, Ségolène Royal est originellement de la maison PS, mais elle n’a jamais su cacher l’aversion qu’elle a pour les querelles au sein de l’appareil. Ces jeux délétères ont produit tant de zizanies au sein de la ménagerie des éléphants qu’il fallait bien de la personnalité pour ne jamais y céder !



Ce qui est fondamentalement refusé à Ségolène Royal est la cohérence et le côté visionnaire de son projet socialiste. Avec la force de sa conviction et la capacité d’ouverture de ses affinités électives, Ségolène Royal a compris bien avant d’autres que le socialisme devait se régénérer en intégrant l’écologie ; qu’il devait assumer l’héritage historique de la gauche où se trouvent les valeurs de la Nation, de la République du respect et de la démocratie participative, de l’ordre juste de l’Etat ; qu’il fallait lever le tabou de gauche sur les questions de sécurité ; qu’il y avait du bon dans les revendications altermondialistes ; qu’un penseur comme Edgar Morin ouvrait la voie de l’avenir avec son idée de la métamorphose. Il y a tant de nouveauté dans ces affirmations de Ségolène Royal qu’il n’est pas toujours loisible aux esprits futiles d’en rendre compte avec l’honnêteté qu’on attendrait. Pour les autres responsables socialistes, cela n’est pas assez dans la ligne collective. Pour les journalistes politiques, cela réclame trop d’efforts d’information et de lectures nouvelles.



Ce qui est donc finalement refusé à Ségolène Royal est la reconnaissance au titre de candidate légitime, de femme debout pleinement maîtresse de sa parole, de personnalité respectable et de dirigeante compétente. Et ce déni de reconnaissance est formulé en des formes de grossièreté qui ne font pas honneur parfois au débat démocratique actuel.



Bien sûr, Ségolène Royal est critiquable comme tout dirigeant politique et il ne saurait être question de ne permettre à son endroit que l’idolâtrie servile. Certains de ses partisans ne savent d’ailleurs pas s’éloigner de cette fascination fusionnelle, et il en va de même en politique pour bien d’autres candidats. Il faut donc réclamer que les Français se saisissent avec rigueur des propositions de Ségolène Royal, les questionnent, les approfondissent ou les nuancent, voire en rejettent certaines si elles ne leur paraissent pas pertinentes. Mais que certains de ceux qui occupent confortablement les médias et l’espace public cessent de jouer avec la dignité du débat démocratique. La confusion des genres télévisuels ne doit pas conduire forcément à traiter les acteurs politiques comme des Guignols de l’info au Petit Journal, en réduisant la politique à des affaires de feuilleton, de petites phrases et de procès d’intention. Et la collusion objective entre gens des médias, politologues et gens des entreprises de sondages ne devrait pas nous porter à croire que tout est permis dans le dénigrement.


 

La critique est indispensable, mais elle ne doit pas disqualifier ceux qui cherchent à changer la vie de leurs concitoyens.

 


Par Noël Nel



Nous remercions l'auteur de cet article Noël Nel. Ne laissons pas Ségolène Royal se laisser insulter par des journalistes ou rédacteur sans scrupule.


Ségolène Royal est une femme mère de famille, elue du peuple, qui a été la seule au PS à franchir le premier tour des présidentielles de 2012, avec 17 millions d'électeurs. Ne laissons personne manquer de Respect à Ségolène Royal. Toutes les femmes d'ailleurs,  méritent le respect.

 

Profitons de cet article pour vous conseillez de répondre à la pétition que lance Ségolène Royal sur le web afin que soient maintenues les primaires socialistes. <petitionduweb.com invitez aussi tous vos amis à cette pétition.

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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 03:27

Tous ensemble entrons en Résistance contre la politique désastreuse destructrice de Sarkozy, luttons pour sauvegarder notre sécurité sociale et nos retraites, battons nous pour sauvegarder l'éducation nationale afin que nos enfants et petits enfants bénéficient d'une solide instruction, avec une éducation de même à la hauteur, afin qu'ils puissent être armés pour un avenir prospère pour eux mêmes  afin de maintenir la vie économique et sociale de la nation. La jeunesse est la génération la plus importante entre toutes.

 

Elle est la seule éternelle, capable de se renouveler éternellement. Le ministère de la jeunesse celui de l'éducation national devrait être le plus doté financièrement, mais aussi en ressources humaines, professeurs, éducateurs solidaires, tous doivent être en nombre suffisant pour instruire cette génération dynamique. Alors résistons et luttons ensemble pour défendre cette jeunesse.

 

Soyons de fervents résistants pour défendre notre sécurité sociale "Santé" car Sarkozy en voulant créer un module supplémentaire sur la sécurité sociale, veut avant tout, nous entraîner à travers le dossier sur :"La dépendance"  vers "Les compagnies d'assurances privées, via les banques, via les actionnaires de ces dernières, les fuites des cotisations ne bénéficieraient en fait qu'aux actionnaires plutôt qu'aux assurés que nous deviendrions par peur, ou par obligation.


Attention ! Une assurance privée, est comme une mutuelle elle est facultative, jamais obligatoire,  aussi n'acceptons pas d'entrer dans ce système dans le jeu du président manipulateur, qui a déjà lancé sur la France ses VRP, chargés à travers des conférences sur le dossier de la "dépendance" une désinformation, une propagande inacceptables sur un sujet aussi humain. Prochainement sur ce site "La dépendance" sera à l'ordre du jour.


A savoir que ce dossier sur la dépendance, n'a rien du tout de catastrophique, car seulement 8,6% de la population, est en état de dépendance handicapante. C'est donc à la collectivité toute entière de prendre en charge le financement de : "La dépendance."nous n'avons pas besoin d'autre chose de plus, pour sortir en fin de compte de notre Sécurité Sociale". Aussi Résistons massivement, il ne faut pas que les citoyens prennent peur sur ce dossier de la dépendance, il n'a rien de gravissime, il faut le dire autour de vous, le transmettre à travers le Web...


Stéphane Hesse, à 93 ans, fut un grand résitant contre le nazisme, mais il fut aussi tout au long de sa vie sociale un combattant pour défendre les grandes causes sociales. Dans son livre "Indignez vous" qui a reçu un franc succès, il nous explique, que : "Créer, c'est déjà Résister ! Résister à l'inverse, c'est aussi créer" ! En créant une entreprise, l'on participe à la création  des emplois. " 

 

Lucie Aubrac, grande figure de la Résistance, dénonçait "La classe politique des privilégiés, qui avait le plus grand intérêt à ce que rien ne change" ! Ils ont tellement peur de tout perdre, alors ils persistent sur le même chemin, jusqu'ou nous mènerons t-ils ?

 

Lorsque nos politiques change quelque chose, c'est toujours en faveur de leurs ambitions personnelle, mais aussi pour ajouter d'autre privilèges à leur vie personnelle, mais jamis ils ne pense à la France et aux Français...

 

En ce sens : "La Résistance porte en elle un projet d'émancipation, voir de Révolution"

 

La démocratie participative de Ségolène Royal, en est l'exemple, elle est à elle seule, une forme de "Révolution" de"Résistance" au conformisme de notre société." Elle boulverse l'ordre établi du "Conservatisme"ambiant, ainsi, c'est une panique générale concurencielle qui s'établie entre les futurs candidats de droite comme de gauche, qui se préparent à une bataille violente, pour conquérir le futur de 2012 ... Observons les bien ces candidat-es et leurs bandes, et scrutons celui ou celle qui sera le plus proche des citoyens, sans arrière pensée d'intérêt, à partir de cela, c'est le peuple et non les sondages qui prendra son destin en main...

 

Qui sera porteur-se  d'un réel projet radical de société humaniste solidaire, économiquement, socialement compatible pour tous ? pour sortir la France du marrasme de faillite dans lequel Sarkozy nous a plongés.

 

Formons nos Bataillons ! nous militants de gauche, "Blogueurs" de surcroît, utilisons tous les moyens de la communication mis à notre disposition à travers le Web, répendons nos idées, nos pensées, nos assentiments.

 

En un mot "RESISTONS A CE POUVOIR"pour  une seule raison, celle de Construire    

"Un Nouveau Modèle de Société" un changement radical pour une société "Humaniste et Fraternelle." indispensable pour tous les citoyens, importe soit leur niveau social dans notre société.

 

 

 

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 16:54

Les inégalités sont de plus en plus flagrantes, en France.La diminution progressive des impôts sur le revenu, censés assurer la redistribution au profit des plus faibles et l'égalité des Français, au profit des impôts indirecte, aveugles qui frappent aussi lourdement le plus pauvre que le plus fortuné  accroît les inégalités.

Économie : les pauvres sont plus taxés que les riches

En additionnant impôts et taxes, deux économistes de gauche montrent que les pauvres paient plus que les riches. Ils proposent une réforme de la CSG et de l'ISF

 Thomas Piketty a été le premier directeur de l'École d'économie de Paris avant de s'engager, en 2007, dans la campagne électorale présidentielle de Ségolène Royal. photo dr
Thomas Piketty a été le premier directeur de l'École d'économie de Paris avant de s'engager, en 2007, dans la campagne électorale présidentielle de Ségolène Royal. PHOTO DR

L'impôt pris au sens large (TVA, CSG et cotisations sociales comprises) pèse proportionnellement plus sur les pauvres que sur les riches. L'impôt sur le revenu est en ruine. Il faut le refondre dans une CSG à taux progressif, et maintenir l'ISF. Le tout sans augmenter la part globale des prélèvements obligatoires, évaluée à 49 % du revenu national.


Ces thèses chocs sont développées par les économistes Camille Landais, Thomas Piketty et Emmanuel Saez, dans « Pour une révolution fiscale » (éditions du Seuil). Pour « Sud Ouest Dimanche », Thomas Piketty, qui ne cache pas ses sympathies pour la gauche tout en se désolant du manque d'audace des grandes figures du PS dans ce domaine, justifie ces propositions.

 

 

« Sud Ouest Dimanche ». Pourquoi vouloir une réforme si profonde ?

Thomas Piketty. La France a un haut niveau de service public et de protection sociale. Ces choix ne doivent pas être remis en cause, mais ils pèsent lourd - une petite moitié du revenu national. Ce niveau de prélèvement ne peut être supportable que s'il est juste. Or, si l'on fait le compte de tous les impôts cotisations, on s'aperçoit que les 50 % des Français les plus modestes, gagnant entre 1 000 et 2 200 euros? subissent un taux de prélèvement effectif moyen de 45 %. Pour les 5 % de revenus supérieurs à 6 900 euros, ce taux décroît au fur et à mesure que les ressources s'élèvent. Il ne dépasse guère 35 % pour les 0,1 % de Français les plus riches. Au lieu d'être progressif, ce système est régressif. Il faut y mettre bon ordre.


Pourquoi supprimer l'impôt sur le revenu ?

Cet impôt, en principe progressif et redistributif, a été vidé de sa substance. Il rapporte près de deux fois moins que la CSG, qui sous sa forme actuelle est proportionnelle aux revenus, et plus de quatre fois moins que la masse des impôts indirects, dont la TVA. Or, celle-ci pèse plus lourd sur le budget de ménages pauvres, puisque la part des revenus affectée à la consommation est en moyenne pour eux plus importante que pour les riches.


Pourquoi l'impôt sur le revenu a-t-il ainsi décliné ?

D'une part, les taux d'imposition ont subi de multiples baisses successives depuis vingt ans. Surtout, cet impôt a été mité au fil des années par une kyrielle de niches fiscales. Dans une large mesure, les revenus de l'épargne, surtout concentrés dans les ménages aisés, bénéficient de régimes dérogatoires. Cet impôt est devenu injuste et totalement illisible. Il est mité parce que plus personne n'ose y toucher autrement qu'en le baissant davantage. Il n'est plus sauvable.


Que mettre à la place ?

Il faut étendre et réformer la CSG, qui doit continuer à être prélevée à la source car cela est un facteur d'efficacité et de simplicité. Nous souhaitons que son assiette soit très large, c'est-à-dire qu'elle s'applique au pourcentage le plus élevé possible de revenus du capital et du travail. Mais, à la faveur de sa fusion avec l'impôt sur le revenu, nous proposons qu'elle devienne progressive, ce qu'elle n'est pas aujourd'hui. Nous suggérons un barème aux termes duquel, par exemple, les personnes ayant des ressources mensuelles de 1000 euros s'acquitteraient de 2 % de leurs revenus. À 2 000 euros par mois, ce serait 10 % Celles qui touchent 10 000 euros paieraient 25 %. Le taux maximum de 60 % s'appliquerait à partir d'un revenu individuel de 100 000 euros.


Par rapport à la situation actuelle, impôt sur le revenu + CSG, quel serait l'impact de la réforme sur le pouvoir d'achat des ménages ?


Jusqu'à 6 000 euros de revenus mensuels, elle se traduit par de légers gains de pouvoir d'achat. Au-delà de 8 000 euros, la ponction augmente. Le prélèvement s'alourdit par exemple de 5 % à 14 000 euros, et de 10 % pour les personnes gagnant plus de 40 000 euros.


Pourquoi supprimer le quotient conjugal, c'est-à-dire le fait que les couples pacsés ou mariés fassent une même déclaration, avec un système de parts ?

Ce système ne correspond plus à l'état de la société. Le fisc n'a pas à se préoccuper de savoir si vous êtes mariés, pacsés, concubins ou célibataires, si vous vous êtes séparés dans l'année, etc.

Et puis, ce système contribue à dissuader une partie des femmes de mener une carrière plus lucrative.


Pourquoi maintenir l'ISF ?

C'est un impôt moderne assis sur des valeurs aussi proches que possible de la réalité. Sur ce plan, il est beaucoup plus juste, par exemple, que la taxe foncière, très variable selon les communes et assise sur des valeurs cadastrales souvent sans lien avec la valeur de marché. Au surplus, pour l'ISF, l'endettement est déduit, ce qui n'est pas le cas pour la taxe foncière. Nous sommes les seuls en Europe à pratiquer l'ISF. Mais on constate que, dans d'autres pays, les taxes foncières sont généralement plus lourdes qu'en France. Est-ce mieux ? Il nous semble donc pertinent de maintenir l'ISF, mais à un taux beaucoup plus faible, en y intégrant l'outil de travail, et avec un seuil d'exonération de 1,5 M€ de patrimoine, soit à peu près le double de ce qu'il est aujourd'hui.


Merci à Bernard BROUSTET pour cet excellent article

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